« C’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour »
Jésus arrive de Galilée où il a passé trente ans de « vie d’homme
ordinaire,
il ne s’est pas fait encore
remarqué ». Il paraît ; Il entre en
scène.
Il apparaît, il se manifeste. Il va, un court
instant, apparaître pour ce qu’il est vraiment,
et qui ne paraîtra dans tout son
éclat, que trois ans plus tard : à Pâques.
Jésus paraît sur les bords du
Jourdain où Jean prêche un baptême de conversion.
Il vient à lui pour se faire
baptiser. Dieu en son Fils Jésus Christ vient s’abaisser et être plongé dans l’eau
du Jourdain, l’Esprit de Dieu descend sur Jésus. Et des cieux une voix se fait
entendre : « Celui-ci est mon Fils bien aimé, en qui je trouve ma
joie »
La voix nome le Fils, il y a donc un Père qui est aux cieux et l’Esprit de Dieu descend comme une colombe. Ici ce révèle Dieu Trinitaire.
Jésus en tant que Parole de Dieu incarnée, a toujours été le « Fils bien-aimé » du Père,
et ceci dès le premier moment de sa conception. L’Esprit n’est pas descendu sur lui pour la première fois au moment du baptême, puisque Jésus « est le Fils de Dieu le Père,
Le baptême que fait Jean vis-à-vis de Jésus, ne saurait rien ajouter à sa nature de Fils de Dieu de Verbe incarné, mais il est la confirmation de cette filiation.
Saint Irénée a cette très belle phrase : En Jésus, « l’Esprit Saint s’habituait à demeurer en l’homme et à se reposer parmi les hommes ».
« C’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour ».
Cette Parole vient en complément aux gestes symboliques posé par Jésus et par Jean.
Laisse faire dit-il à Jean, c’est souvent ce qu’il nous manque, de laisser faire l’Esprit de Dieu en nous. Laissé faire ne veut pas dire se désintéresser, mais Jésus veut signifier par là sa volonté d’aller jusqu’au bout de la mission qu’il lui a été confiée, et ce jusqu’au bout ne veut pas dire tout seul, mais avec l’Esprit Saint et avec son équipe de disciples. Ce jusqu’au bout n’est pas terminé, nous sommes partie prenante de la mission de Jésus, par notre baptême nous donnons notre vie à Dieu, car ne l’oublions pas nous avons été baptisé dans la mort et la résurrection de Jésus, la mission de Jésus continue au travers de nous par l’Esprit de Dieu qui nous anime.
Par son baptême Jésus consent par avance à descendre dans les grandes eaux de la mort, car les eaux symbolisent ici la mort, le passage de la mer rouge, le passage du Jourdain pour l’entrée en Terre Promise, les eaux qui engloutirent les Egyptiens, vous vous souvenez !. Jésus par son humanité porte sur lui le poids de toute l’humanité, il rend présent tous les hommes dans sa démarche afin que l’amour du Père puisse nous rejoindre et nous relever, en ressuscitant son Fils unique qu’il « ne peut abandonner à la mort ni laisser connaître la corruption » nous dit le livre des Ac 2, 27).
Dans ce simple geste d’humilité Jésus inaugure en pleine conscience, les premiers pas de sa mission comme en témoigne son dialogue avec Jean Baptiste : « Laisse-moi faire : c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste » ; c’est-à-dire : que je rendrai juste « tous ceux qui sont sous le pouvoir du diable » Nous dit Pierre dans la (2ème lect.).
Maintenant que Jésus a engagé sa mission après sa mort elle n’est pas terminée, par sa résurrection il a accompli son œuvre de rédemption, les écluses du ciel sont ouvertes, les grandes eaux de la miséricorde déferlent à flot sur l’Eglise et remplissent les baptistères où renaît une humanité nouvelle.
La voix nome le Fils, il y a donc un Père qui est aux cieux et l’Esprit de Dieu descend comme une colombe. Ici ce révèle Dieu Trinitaire.
Jésus en tant que Parole de Dieu incarnée, a toujours été le « Fils bien-aimé » du Père,
et ceci dès le premier moment de sa conception. L’Esprit n’est pas descendu sur lui pour la première fois au moment du baptême, puisque Jésus « est le Fils de Dieu le Père,
Le baptême que fait Jean vis-à-vis de Jésus, ne saurait rien ajouter à sa nature de Fils de Dieu de Verbe incarné, mais il est la confirmation de cette filiation.
Saint Irénée a cette très belle phrase : En Jésus, « l’Esprit Saint s’habituait à demeurer en l’homme et à se reposer parmi les hommes ».
« C’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour ».
Cette Parole vient en complément aux gestes symboliques posé par Jésus et par Jean.
Laisse faire dit-il à Jean, c’est souvent ce qu’il nous manque, de laisser faire l’Esprit de Dieu en nous. Laissé faire ne veut pas dire se désintéresser, mais Jésus veut signifier par là sa volonté d’aller jusqu’au bout de la mission qu’il lui a été confiée, et ce jusqu’au bout ne veut pas dire tout seul, mais avec l’Esprit Saint et avec son équipe de disciples. Ce jusqu’au bout n’est pas terminé, nous sommes partie prenante de la mission de Jésus, par notre baptême nous donnons notre vie à Dieu, car ne l’oublions pas nous avons été baptisé dans la mort et la résurrection de Jésus, la mission de Jésus continue au travers de nous par l’Esprit de Dieu qui nous anime.
Par son baptême Jésus consent par avance à descendre dans les grandes eaux de la mort, car les eaux symbolisent ici la mort, le passage de la mer rouge, le passage du Jourdain pour l’entrée en Terre Promise, les eaux qui engloutirent les Egyptiens, vous vous souvenez !. Jésus par son humanité porte sur lui le poids de toute l’humanité, il rend présent tous les hommes dans sa démarche afin que l’amour du Père puisse nous rejoindre et nous relever, en ressuscitant son Fils unique qu’il « ne peut abandonner à la mort ni laisser connaître la corruption » nous dit le livre des Ac 2, 27).
Dans ce simple geste d’humilité Jésus inaugure en pleine conscience, les premiers pas de sa mission comme en témoigne son dialogue avec Jean Baptiste : « Laisse-moi faire : c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste » ; c’est-à-dire : que je rendrai juste « tous ceux qui sont sous le pouvoir du diable » Nous dit Pierre dans la (2ème lect.).
Maintenant que Jésus a engagé sa mission après sa mort elle n’est pas terminée, par sa résurrection il a accompli son œuvre de rédemption, les écluses du ciel sont ouvertes, les grandes eaux de la miséricorde déferlent à flot sur l’Eglise et remplissent les baptistères où renaît une humanité nouvelle.
Nous n’avons probablement pas
entendu la voix venant du ciel au moment où le prêtre nous plongeait dans les
eaux baptismales ; et pourtant elle a bel et bien retenti. Tous les Anges ont
crié : « Gloire à son nom » (Ps 28) en voyant le Père nous recréer à l’image et
à la ressemblance du Christ et en l’entendant proclamer :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour ».
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour ».
Que l’Esprit Saint grave ces paroles en lettres de
feu sur nos cœurs, afin que nous puissions sans cesse témoigner et proclamer à
temps et à contre temps de quel amour nous sommes aimés, et puiser dans cette filiation
divine, la force de traverser fidèlement toutes les nuits, jusqu’au jour où
nous verrons notre Père face à face, dans la pleine lumière de sa gloire.
De diverses sources