agenda

samedi 24 février 2018

dimanche 25 février 2ème dimanche de carême

Jésus est transfiguré,  c’est-à-dire qu’il change de figure. La figure de quelqu’un est une partie du corps, une partie de la personne qui est essentielle, c’est la partie du corps qui s’adresse à nous, aux autres pour communiquer, c’est l’élément de notre personne que nous exposons qui nous fait exister et qui révèle un peu ce qu’il y a dans notre cœur par un sourire, une grimace, des pleurs, beaucoup de sentiments passent par notre visage.
Alors que St Marc ne sait nous décrire dans la transfiguration comment est le visage de Jésus, St Matthieu nous dit qui est comme un soleil. Mais tous les évangélistes s’accordent pour dire que les vêtements de Jésus étaient d’une blancheur que l’on ne connaît pas sur terre. Le vêtement n’est pas le visage, mais il donne dans la bible la fonction de quelqu’un, on parle souvent du manteau de l’un ou de l’autre prophète, des malades cherchent à toucher ne serait-ce que la frange du manteau de Jésus pour être guéris.
Jésus est tout illuminé de la lumière de Dieu.
St Jean de la croix nous dit que le rayon de lumière qui traverse une pièce est invisible,
il n’est visible que s’il y a un objet qui se trouve sur sa trajectoire et ainsi le rayon de lumière vient se refléter sur l’objet qui donne son identité.
Il en est de même dans le cas de la transfiguration, la lumière de Dieu vient se refléter sur la personne même de Jésus ; il ne s’agit pas là de la lumière du soleil qui révèle la nature terrestre de la personne humaine ou d’un objet, mais la lumière divine qui révèle à Pierre, Jacques et Jean, la nature divine de Jésus, et cette Parole de Dieu qui vient l’attester : « Celui-ci est mon Fils Bien aimé, écoutez-le ».
Que viennent faire Moïse et Elie ? Souvenez-vous que les gens se demandaient si Jésus était le Messie, s’il était Moïse ou Elie, car ils pensaient que l’un ou l’autre allait revenir.
Là il est bien clair que Jésus n’est ni Moïse ni Elie, puisque ils sont tous les trois l’un à côté de l’autre. Les disciples comprennent donc bien que Jésus est le Messie, l’envoyé de Dieu,
le Fils de Dieu.
Après la transfiguration, en repartant, Jésus fait cette recommandation  à ses disciples,
« ne le dite à personne avant que le fils de l’homme (autrement dit le messie) ne ressuscite d’entre les morts ». Jésus doit passer par la mort pour que les disciples comprennent tout le sens de la présence de Jésus à leur côté. Dieu prend la condition humaine jusqu’au bout ;
car il faut le reconnaître ce qui nous fait le plus peur et qui est bien de notre quotidien, c’est la mort humaine qui nous entoure, on ne passe pas un mois sans qu’il n’y ait une sépulture. Plus encore, ce visage de Jésus qu’ils ont vu transfiguré, ils vont le voir défiguré, c’est-à-dire le contraire de ce qu’ils ont vu sur la montagne au moment de la transfiguration. Jésus va subir la haine des hommes, un déchainement bête et idiot, casser la figure de Jésus, casser la figure du Fils de Dieu et le mettre à mort en le clouant sur une croix, même les animaux ne font pas ça. Il faut qu’il y ait un esprit mauvais pour faire une chose pareille.
Vous voyez que notre identité peut passer par bien des aspects : un visage gai, un visage triste, un visage lai, un beau visage. Mesdames, vous savez rendre un visage beau en y prenant soin, en le maquillant peut-être un peu aussi. Dans la transfiguration, je ne pense pas qu’il y ait du far, mais c’est une réelle transformation, car ce n’est plus la lumière du soleil qui éclaire, mais la lumière divine ;
Car ce que nous percevons du visage de notre voisin, c’est en fait la lumière de la lampe qui se reflète sur son visage. Un jour notre être sera à la lumière de Dieu et nous percevrons le reflet de la lumière divine sur le visage de notre voisin, je dis visage, mais c’est l’être tout entier qui ne sera plus un être corruptible soumis aux lois de la vie biologique, mais un corps céleste qui répondra aux lois de la vie éternelle. C’est pourquoi nous devons prendre soin de notre âme, un autre nom pour dire de nous ce qui est éternel, mais notre âme n’est pas un corps céleste dont nous serons revêtus comme Jésus était revêtu de vêtement d’une blancheur éclatante, car c’est dès aujourd’hui que nous tissons ce vêtement qui pour l’instant reste quelque peu invisible, mais on le devine déjà par les bonnes œuvres que nous accomplissons jours après jour. Alors chers amis vous avez du travail tout au long de votre vie pour tisser votre vêtement, de bonnes actions que vous pourrez faire envers votre prochains.
Ce vêtement paraitra étincelant à la lumière divine.
De diverses sources

samedi 17 février 2018

homélie du 1er dimanche de carême 18 février 2018

La Pâque du Seigneur vient une fois encore jusqu’à nous ! Chaque année, pour nous y préparer, la Providence de Dieu nous offre le temps du Carême. Il est le « signe sacramentel de notre conversion »[1], qui annonce et nous offre la possibilité de revenir au Seigneur de tout notre cœur et par toute notre vie.
C’est le début du message du pape François en ce début du carême. Il poursuit en nous exhortant : Cette année encore, à travers ce message, je souhaite inviter l’Eglise entière à vivre ce temps de grâce dans la joie et en véritéEn consacrant plus de temps à la prière, nous permettons à notre cœur de découvrir les mensonges secrets par lesquels nous nous trompons nous-mêmes[5], afin de rechercher enfin la consolation en Dieu. Il est notre Père et il veut nous donner la vie…
J’invite tout particulièrement les membres de l’Eglise à entreprendre avec zèle ce chemin du carême, soutenus par l’aumône, le jeûne et la prière. S’il nous semble parfois que la charité s’éteint dans de nombreux cœurs, cela ne peut arriver dans le cœur de Dieu ! Il nous offre toujours de nouvelles occasions pour que nous puissions recommencer à aimer. (fin de citation)
L’évangile de la tentation au désert, que nous venons d’entendre, est un appel à vivre nous-même cette épreuve, cette démarche de Vérité qu’inaugure le baptême.
Etre baptisé, ce n’est pas être purifié de souillures extérieures,
mais il nous engage envers Dieu dans une conscience droite et participer ainsi  à la résurrection de Jésus Christ…
Le Carême  nous invite à la solidarité avec ceux qui souffrent.
Il nous invite à la communion avec le Christ souffrant.
Aujourd’hui Christ souffre parce que des gens souffrent de part le monde,
Dieu souffre, et si nous voulons être en communion avec lui,
 nous ne pouvons l’être sans être solidaires de nos frères souffrants.
C’est pourquoi le CCFD nous proposent en ce temps de carême d’être solidaires tout d’abord en regardant comment nous consommons, pour ne pas consommé égoïste, mais partagé aujourd’hui ce que nous avons et en laisser pour demain, pour nos frères de demain, ne pas gaspiller les ressources de la terre, les richesses que Dieu nous a confié. Un agriculteur me rappelait cette semaine, cette citation :
« Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants ». Proverbe africain cité dans "Terre des Hommes" de Saint-Exupéry
Nous pouvons être solidaires et bienveillants, en aidant à travers divers association les gens les plus pauvres.
Le CCFD est un moyen que l’Eglise de France à travers divers mouvements s’est donnés pour aider au développement.
Dans ce collectif, il y a le Secours Catholique, le service National de la catéchèse et du catéchuménat, Action Catholique de l’Enfance,
L’Enseignement Catholique, l’Enfance missionnaire,
les Scouts et Guides de France, Jeunesse Mariale, le Mouvement Eucharistique des Jeunes, Fleurus presse, Bayard presse, Panorama.
J’ai aussi présenté ce mercredi des cendres un projet pour aider les sœurs de la Providence du Bénin dans leur tâche au service des plus pauvres. Vous pouvez y participer en mettant votre don dans une enveloppe et me la remettre pour que je leur fasse suivre.
Ce carême nous invite aussi à une démarche spirituelle,
à prendre du silence pour nous mettre en face de Dieu.
Contemplation et Action, sont les deux leviers pour vivre la conversion.
Ils sont la porte et la fenêtre que l’on ouvre pour laisser le souffle de Dieu traverser notre vie, changer l’énergie que nous mettons dans l’action et nous convertir.
Ouvrons notre cœur au Seigneur pour qu’il l’emplisse de son amour et ouvrons notre regard et nos mains vers les plus pauvres pour que nous soyons transformé. Pour qu’ainsi, (je cite encore le pape) :
Au cours de la nuit de Pâques, nous vivrons à nouveau le rite suggestif du cierge pascal : irradiant du « feu nouveau », la lumière chassera peu à peu les ténèbres et illuminera l’assemblée liturgique. « Que la lumière du Christ, ressuscitant dans la gloire, dissipe les ténèbres de notre cœur et de notre esprit »[7] afin que tous nous puissions revivre l’expérience des disciples d’Emmaüs : écouter la parole du Seigneur et nous nourrir du Pain eucharistique permettra à notre cœur de redevenir brûlant de foi, d’espérance et de charité.

DE diverses souces

jeudi 15 février 2018

homélie du dimanche 11 février

Jésus nous rejoint dans toutes les lèpres qui bouleversent notre vie et celle de notre monde.
La Parole de Dieu d’aujourd’hui nous montre la situation dramatique des lépreux au temps de Jésus. Ils étaient bannis de la société. En raison de leur maladie, on les considérait comme impurs. Ils représentaient un danger dont il fallait absolument se protéger.
Ils étaient donc obligés de partir loin de leur famille et de leur milieu de vie.
Ils se trouvaient donc condamnés à la solitude et au désespoir. Nous savons actuellement que la lèpre n’est plus une cause d’exclusion. Elle est même devenue une cause de générosité.
Il y a 15 jours il y avait, une collecte est organisée pour donner plus de moyens à ceux qui luttent pour éradiquer cette maladie. Dans le passé, et encore aujourd’hui, des missionnaires se sont engagés pour que ces malades soient soignés et traités dignement.

 Mais quand nous lisons l’évangile, nous pensons à d’autres exclus d’aujourd’hui.
Ils sont nombreux ceux et celles qui sont mis à l’écart. Pour certains, c’est parce qu’ils représentent un danger dont il faut se protéger. Pour d’autres, c’est parce qu’ils nous mettent mal à l’aise. Nous n’oublions pas  la course au profit qui fait que les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres ; Pensons aussi à la montée du racisme, du chômage et de la précarité. D’autres sont exclus à cause de leur passé et de leur réputation ou encore parce qu’ils ont fait un séjour en prison. La société les enfonce et ne leur laisse aucune chance.

L’Evangile de saint Marc voudrait nous aider à changer notre regard et notre attitude.
Il nous montre Jésus qui circule dans les lieux inhabités, là précisément où sont les lépreux. Il ne craint pas de prendre le risque de les rencontrer ; et c’est ce qui arrive :
« Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à genoux et le supplie : Si tu le veux, tu peux me purifier ».  Jésus aurait dû s’écarter loin de cet homme. La loi de Moïse le lui imposait.
Mais quand nous lisons les évangiles, nous voyons que Jésus ne se dérobe jamais à la souffrance et au mal. Il veut communier à la détresse de l’homme pour le libérer.
Il est le bon Pasteur qui ne cesse de partir à la recherche de la brebis perdue.

Le lépreux dont nous parle l’évangile reconnaît son impureté, son péché. Mais en se tournant vers le Christ, il a confiance. Il est sûr qu’il peut être purifié. Il nous faut reconnaître l’audace de cet homme dont le contact rendait impur. Mais avec Jésus, c’est la pureté qui devient contagieuse et non la lèpre. En le touchant, Jésus ne devient pas lépreux.
C’est le lépreux qui devient pur au contact de la divinité de Jésus.
Voilà une bonne nouvelle de la plus haute importance pour notre monde d’aujourd’hui.

Ce que Jésus a fait autrefois en terre de Palestine, il le continue aujourd’hui.
Il nous rejoint dans toutes les lèpres qui bouleversent notre vie et celle de notre monde : lèpres corporelles, les maladies, les cancers, le sida, l’alcoolisme, la drogue…
Il y a aussi les lèpres psychologiques et morales qui ont fait des nœuds dans les  cœurs :
nous pensons aux divorces, aux avortements. Nous chrétiens, nous n’oublions pas la lèpre du péché qui nous ronge et nous enferme sur nous-mêmes. Quelle que soit notre situation, l’évangile de ce jour nous montre un lépreux qui nous apprend à nous tourner avec confiance vers le Seigneur. Lui seul connaît vraiment notre détresse et peut nous relever.


Aujourd’hui, Jésus nous entraîne vers l’essentiel : l’amour du prochain.
Il se fait proche de celui qui est dans le besoin pour le restaurer dans sa dignité.
Depuis notre baptême, nous sommes membres du Corps du Christ.
Nous avons tous  pour mission d’être Jésus auprès des autres.
Nous sommes tous appelés à aimer et à rayonner son amour audacieux et libre.
En ce dimanche, nous pensons à tous ceux qui sont au service de la santé et qui donnent le meilleur d’eux-mêmes à cette cause : le Service Evangélique des malades, les aumôneries d’hôpitaux, de cliniques et de maisons de Retraite, les médecins, les infirmiers et infirmières, les aides-soignantes, les familles et même les malades (car il y a toujours plus malade que soi). A travers tous ces gestes d’accueil et de service des uns et des autres, c’est l’amour du Christ qui doit rayonner.

Saint Paul nous fait entendre le message qu’il adressait aux chrétiens de Corinthe :
« Mon modèle c’est le Christ. » Cette parole caractérise tout chrétien.
Comme lui, nous avons tous à prendre le Christ pour modèle. La loi d’amour qu’il est venu instaurer est bien plus forte que tous les interdits imposés par la société.
Quand Jésus touche le lépreux, c’est Dieu qui abolit toutes les distances.
C’est le Père qui se fait proche pour le remettre dans le monde de la vie et des autres.  

En venant célébrer l’Eucharistie, nous allons nous remplir et nous imprégner de cet amour qui est en toi, Seigneur. Puis à la fin, nous sommes envoyés pour prolonger à notre tour ta tendresse dans nos relations avec les autres. Fais de nous des témoins de ta bonté  et de ta victoire sur le mal pour que tout homme en reçoive une espérance.  

De diverses sources

lundi 5 février 2018

dimanche 4 février
Le grand désir de Dieu c’est que nous soyons unis fraternellement par son amour.
Cet évangile nous propose de suivre Jésus toute une journée jusqu’à l’aube le lendemain matin. C’est un jour de Sabbat c’est-à-dire le samedi, jour consacré au Seigneur. Jésus rejoint les fidèles à la synagogue. Il y vient pour prier et enseigner. Et le lendemain, bien avant l’aube, il se retire dans un endroit désert pour prier. A travers ce choix, c’est une leçon qu’il nous donne. Il voudrait nous apprendre à toujours commencer toutes nos journées par un temps de prière. Car Dieu est à l’origine de la création, et si par notre travail, nous voulons continuer l’œuvre de la création, il faut bien nous en référer au maître de la création.
La journée de Jésus continue par une visite chez Simon. Or la belle-mère de ce dernier est malade. Jésus la prend par la main et la fait lever. C’est l’image de ce qu’il veut faire pour chacun de nous, il veut nous relever, nous mettre debout, pour que nous puissions assumer notre vocation de serviteur. Il est proche de nous par son Incarnation. Il reste présent tous les jours par ses sacrements. Il nous nourrit de sa Parole et de son Eucharistie. C’est ainsi qu’il continue à nous prendre par la main. En ce jour, nous lui demandons qu’il nous donne de garder notre main dans la sienne et de nous laisser guérir par lui.
Lorsque la chose vient à se savoir, de nombreux malades et possédés sont amenés à Jésus. Saint Marc nous dit que « la ville entière se presse à sa porte ». Avec une attention infatigable, Jésus se met au service de ces malades et de ces possédés. Il les guérit de leur mal. Le même Jésus se fait proche de toutes les détresses qui accablent notre monde d’aujourd’hui. Des hommes, des femmes et des enfants sont douloureusement éprouvés par la maladie et la souffrance. Beaucoup s’interrogent : Pourquoi moi ? La question n’est pas nouvelle. Bien avant Jésus, la première lecture nous raconte la situation de Job. C’est le cri douloureux d’un homme cruellement éprouvé qui n’attend plus rien de la vie. Mais si nous lisons le livre de Job jusqu’au bout, nous voyons que finalement sa révolte n’aura pas le dernier mot. Malgré tout ce mal qui l’accable, il garde sa confiance en Dieu jusqu’au bout.
C’est vrai que la prière de Job commence par un cri de révolte. Mais à la fin, cette plainte se fait prière. Job entre progressivement dans une autre manière de voir. Cette prière l’a aidé à s’ajuster à Dieu. Il nous arrive d’entendre des personnes qui disent : « Je suis tellement fatigué que je n’arrive plus à prier. » Job nous apprend que lorsque tout va mal, nous pouvons toujours CRIER vers le Seigneur. C’est ce que nous montre le psaume 129 : « Des profondeurs je crie vers toi Seigneur… que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière. » De nombreux textes d’Evangile nous montrent que Jésus est saisi de pitié devant toutes les souffrances qu’il rencontre. Lui-même nous adresse un appel à être solidaire de celui qui souffre. Il veut nous apprendre à ouvrir notre cœur au monde entier.
Voilà donc une journée de Jésus. C’est une journée épuisante qui s’est poursuivie tard dans la nuit. Le Christ aurait pu profiter de son succès. Au lieu de cela, il se retire dans un lieu désert pour prier. Les gens cherchent un guérisseur. Mais Dieu fait homme nous révèle qu’il est venu pour annoncer la bonne nouvelle. Il est urgent qu’elle soit proclamée à tous les désespérés du monde. Jésus se présente comme le bon berger qui part à la recherche de la brebis perdue. Son grand désir c’est que nous soyons unis fraternellement, et il n’y a que son Esprit d’amour pour réaliser cela.
Nous chrétiens baptisés et confirmés, nous sommes envoyés dans le monde pour témoigner de cet amour passionné de Dieu qui veut sauver tous les hommes. C’est notre mission et notre responsabilité à tous. C’est pour cela que nous sommes invités à devenir tous des disciples missionnaire de son amour.
C’est précisément ce que nous rappelle saint Paul dans la seconde lecture : nous ne pouvons pas nous contenter de bénéficier passivement de la bonté de Jésus.  Comme lui et à sa suite, nous sommes envoyés vers ceux qui souffrent. Paul était un passionné de l’annonce de l’Evangile. Son seul but, c’était de gagner le plus grand nombre au Christ. Lui-même disait : « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile. » Nous n’oublions pas que ce mot signifie « heureuse nouvelle. » Paul nous dit très fort ici que la prédication de l'Evangile est une charge, une mission, une vocation et non un métier. Mais souvent nous fuyons cette vocation sous prétexte d’être libre, d’affirmer notre liberté en faisant le contraire de ce qui devrait être fait. Par contre, en accomplissant de tout coeur la tâche qui lui est imposée, l'apôtre est gratifié de la joie de donner : en cela il est à l'image de celui qu'il annonce.
Un peu comme le musicien qui voudrait manifester sa liberté improviserait ce qu’il a envie. Mais le fait de suivre la partition de regarder le chef d’orchestre et de se mettre en harmonie avec les autres instruments, il est gratifié d’avoir produit un morceau de musique qu’il n’aurait jamais pu accomplir tout seul. Merci chers amis musiciens, vous êtes toujours pour nous un exemple d’harmonie et de fraternité.
En ce jour, nous te suivons Seigneur dans ta prière. Nous accueillons pour nous l’annonce de ta bonne nouvelle ; et nous te prions pour qu’elle nous transforme au plus profond de nous-mêmes pour mieux l’annoncer aux autres. Amen

De diverses sources.

jeudi 1 février 2018

homélie du 28 janvier
Dieu est passionné par l'humanité, il veut la sauver.
Dans la première lecture Moïse dit au peuple : "Au milieu de vous, parmi vos frères,
le Seigneur fera se lever un prophète comme moi, et vous l'écouterez" (Dt 18). Et tout au long des siècles, Dieu en a envoyé des prophètes. Il lui fallait mettre son peuple en garde contre l'idolâtrie, les injustices et les divers abus possibles. Il lui fallait également réagir contre l'ignorance religieuse et la méconnaissance de la Parole de Dieu.

Cet appel est également important pour notre monde d'aujourd'hui. Ils sont nombreux ceux et celles qui ont abandonné toute pratique religieuse car trop pris par un monde matériel qui offrent une multitude de divertissements qui touche tous leurs sens. Pour eux,
la foi est devenue quelque chose d’un peu flou, de secondaire, pas forcément très attrayant.
Le concile Vatican II nous permis de redécouvrir pour la vie de l’Eglise la dimension essentielle et centrale de la mission et du témoignage de foi.
Le pape Paul VI a cristallisé cet enseignement dans Evangeli Nutiandi (évangéliser dans le monde moderne). Ce texte magnifique nous donne une définition claire, précise et complète de ce qu’est l’évangélisation : « l’Eglise existe pour évangéliser. C’est son identité la plus profonde. »
Toujours dans ce même élan prophétique animé par l’Esprit Saint qui sait guider son Eglise, Jean-Paul II nous a interpellé à entrer dans la « nouvelle évangélisation ».
Benoît XVI a institutionnalisé cet appel en fondant un nouveau dicastère et en convoquant un synode romain sur ce thème en 2012 ;
Si nous utilisons l’image du tremplin, nous comprenons que cette succession d’évènements providentiels nous a permis de gravir l’échelle du plongeoir. Sur le bout du tremplin,
voilà que le pape François avec cette Exhortation apostolique « la joie de l’Evangile », nous donne une petite tape sur l’épaule en disant à chacun : « vas-y, plonge ! Plonge dans la joie de l’Evangélisation ! »
C’est bien pour cela que notre évêque nous invite à évangéliser dans la joie et dans le Gers. Une année pour devenir disciple missionnaire. Comment ? Profitons du carême qui va commencer le 14 février. Nous vous avons distribué  des petits feuillets pour faire des petits groupes de réflexions sur l’exhortation apostolique du pape « la joie de l’Evangile ».
Il est très important que vous vous sentiez concerné par cette invitation, car je n’en peux plus d’entendre des personnes me demander le baptême pour leur enfant alors qu’eux même ne sont pas disciple de Jésus. Il y a peu de temps une maman me demande le baptême pour son enfant, mais ne veut pas que ces enfants soient catéchisés «ils choisiront eux même s’ils en ont envie » dans un 1er temps je l’invite à une réflexion avant d’imposer un baptême a son enfant, dans un deuxième temps je lui demandais comment était-elle disciple de Jésus,

car Jésus a dit à ses apôtres « allez par toutes les nations, faites des disciples et baptisez-les au nom du Père, du Fils et du St Esprit » elle s’est levé et est partie ne comprenant pas pour quoi je ne répondais pas à sa requête dans l’immédiat. Une autre, cette semaine voulant faire baptiser aussi son enfant a une date et un lieu bien déterminé, je expliquais que les baptêmes se font le dimanche là où a lieu la messe dominicale, me répondait et bien puisque c’est ça, je le ferai baptiser civilement, : «faite-le, ça correspondra mieux à ce que vous désirez puisque vous ne faites pas la différence ».
Le prêtre est pris pour un prestataire de service, acteur d’une célébration que les gens se sont imaginée et qui est loin du sacrement voulu par l’Eglise.
Il est donc urgent de faire connaître l’Evangile, pour faire des disciples de Jésus.
Dans l’Evangile d’aujourd’hui, nous voyons les disciples de Jésus entrer avec lui à la synagogue pour écouter son enseignement. C’est cela un disciple : « une personne qui suit un maître pour écouter ses enseignements » c’est la définition du dictionnaire.
Et ce sont les disciples qui peuvent recevoir les sacrements de l’Eglise.
Si nous voulons être des messagers de la bonne nouvelle, il faut que toute notre vie soit imprégnée de cet amour qui est en Dieu. Nous ne pouvons parler que de ce que nous vivons avec Jésus, ce n’est pas nous qui sommes la source de l’amour, c’est lui. Pour cela, nous commençons par nous nourrir de la Parole de Dieu, nous laissant transformer par elle.
Il est important que notre vie soit en accord avec cette Parole que nous avons à annoncer de la part de Dieu.
Le pape nous invite à la joie de l’Evangile. Découvrons avec lui quelle est cette joie.
Ce n’est donc pas un carême triste que je vous invite à vire cette année, mais a découvrir la joie de l’Evangile.
Merci de faire groupe avec d’autres en vous inscrivant sur ce feuillet et de vous retrouver une fois par semaine pendant le temps de carême.
Nous allons vous distribuer chaque semaine les feuillets pour vous guider sur ce chemin.

Amen