Aimer Dieu et aimer ton
prochain, Ces deux plus grands commandements qui sont simples à retenir et
s’adressent à tout le monde. Aujourd’hui ils nous concernent particulièrement,
car la première lecture que nous venons d’entendre nous interpelle sur un sujet au combien brulant pour le monde d’aujourd’hui. « Tu n’exploiteras pas l’immigré, tu ne l’opprimeras pas, car vous étiez vous-mêmes des immigrés au pays d’Egypte ». La foi judéo chrétienne nait d’un problème migratoire en Egypte. Dieu c’est révélé à un peuple de migrants.
C’est au cœur de la migration que l’amour de Dieu va se révéler.
car la première lecture que nous venons d’entendre nous interpelle sur un sujet au combien brulant pour le monde d’aujourd’hui. « Tu n’exploiteras pas l’immigré, tu ne l’opprimeras pas, car vous étiez vous-mêmes des immigrés au pays d’Egypte ». La foi judéo chrétienne nait d’un problème migratoire en Egypte. Dieu c’est révélé à un peuple de migrants.
C’est au cœur de la migration que l’amour de Dieu va se révéler.
L’Evangile
d’aujourd’hui nous invite à aimer notre prochain comme nous-même.
Mais qui est mon prochain ? Vous vous souvenez, c’est une question qui introduit la parabole du bon Samaritain ! C’est l’étranger, le Samaritain qui s’est fait le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits, c’est lui qui a aimé en définitive.
Le migrants, l’étranger dérange, il nous sort de nos habitude, il faut partager ce que l’on a avec lui. Aujourd’hui ils arrivent en Europe par milliers et cela ne vas pas sans poser des problèmes. Voici ce que nous dit le pape François dans son message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié en janvier 2018
Mais qui est mon prochain ? Vous vous souvenez, c’est une question qui introduit la parabole du bon Samaritain ! C’est l’étranger, le Samaritain qui s’est fait le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits, c’est lui qui a aimé en définitive.
Le migrants, l’étranger dérange, il nous sort de nos habitude, il faut partager ce que l’on a avec lui. Aujourd’hui ils arrivent en Europe par milliers et cela ne vas pas sans poser des problèmes. Voici ce que nous dit le pape François dans son message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié en janvier 2018
(Lv 19,
34). « L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un compatriote,
et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte.
Je suis le Seigneur votre Dieu »
et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte.
Je suis le Seigneur votre Dieu »
Durant
les premières années de mon pontificat, j’ai exprimé à maintes reprises une
préoccupation spéciale concernant la triste situation de nombreux migrants et
réfugiés qui fuient les guerres, les persécutions, les catastrophes naturelles
et la pauvreté. Il s’agit sans doute d’un ‘‘signe des temps’’ que j’ai essayé
de lire, en invoquant la lumière de l’Esprit Saint depuis
ma visite à Lampedusa le 8 juillet 2013.
Tout immigré qui
frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui
s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté (cf. Mt 25,
35.43).
Le Seigneur confie à l’amour maternel de l’Église tout être humain contraint à quitter sa propre patrie à la recherche d’un avenir meilleur.
Le Seigneur confie à l’amour maternel de l’Église tout être humain contraint à quitter sa propre patrie à la recherche d’un avenir meilleur.
Cette
sollicitude doit s’exprimer concrètement à chaque étape de l’expérience
migratoire : depuis le départ jusqu’au voyage, depuis l’arrivée jusqu’au
retour. C’est une grande responsabilité que l’Église entend partager avec tous
les croyants ainsi qu’avec tous les hommes et femmes de bonne volonté, qui sont
appelés à répondre aux nombreux défis posés par les migrations contemporaines,
avec générosité, rapidité, sagesse et clairvoyance, chacun selon ses propres
possibilités.
À ce sujet, nous
souhaitons réaffirmer que « notre réponse commune pourrait s’articuler autour
de quatre verbes fondés sur les principes de la doctrine de l’Église :
accueillir, protéger, promouvoir et intégrer »
accueillir, protéger, promouvoir et intégrer »
En considérant la
situation actuelle, accueillir signifie
avant tout offrir aux migrants et aux réfugiés de plus grandes possibilités
d’entrée sûre et légale dans les pays de destination.
Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale.
Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale.
Le deuxième
verbe, protéger, se
décline en toute une série d’actions pour la défense des droits et de la
dignité des migrants ainsi que des réfugiés, indépendamment de leur statut
migratoire. Cette protection commence dans le pays d’origine et consiste dans
la mise à disposition d’informations sûres et certifiées avant le départ et
dans la prévention contre les pratiques de recrutement illégal.
Promouvoir veut
dire essentiellement œuvrer afin que tous les migrants et les réfugiés ainsi
que les communautés qui les accueillent soient mis en condition de se réaliser
en tant que personnes dans toutes les dimensions qui composent l’humanité
voulue par le Créateur.
Le dernier
verbe, intégrer, se
place sur le plan des opportunités d’enrichissement interculturel général du
fait de la présence de migrants et de réfugiés. L’intégration n’est pas « une
assimilation, qui conduit à supprimer ou à oublier sa propre identité
culturelle.
Le contact avec l’autre amène plutôt à en découvrir le ‘‘secret’’, à s’ouvrir à lui pour en accueillir les aspects valables et contribuer ainsi à une plus grande connaissance de chacun. Il s’agit d’un processus de longue haleine qui vise à former des sociétés et des cultures,
en les rendant toujours davantage un reflet des dons multiformes de Dieu aux hommes ». fin de citation.
Le contact avec l’autre amène plutôt à en découvrir le ‘‘secret’’, à s’ouvrir à lui pour en accueillir les aspects valables et contribuer ainsi à une plus grande connaissance de chacun. Il s’agit d’un processus de longue haleine qui vise à former des sociétés et des cultures,
en les rendant toujours davantage un reflet des dons multiformes de Dieu aux hommes ». fin de citation.
Je reviens à l’évangile
car je ne vous ai pas parlé du 1er commandement
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit »
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit »
« Aime ton Dieu le
premier.» Afin que demeure l’amour parmi
nous, il est nécessaire d’aimer Dieu d’abord. Moi, les autres, et celui qui
nous soutient : ce n’est pas qu’il y ait trois amours, mais un amour réel ne se
fait que dans le lien entre ces trois. Et ce qui assure cette réciprocité est
l’humilité devant le Transcendant. Si on ne trouve pas une image divine à la
fois dans soi-même et dans l’autre personne, toutes sortes d’amour restent des
attachements égocentriques qui engendrent des égoïsmes personnels, tribaux ou
nationalistes. Je lisais quelque part : « Celui qui s’accroche
à Dieu sans aimer ses semblables s’attache seulement à lui-même qui prétend
aimer Dieu. Son dieu est son soi narcissique. La relation équilibrée dépend de
la distinction et du respect. Si ceux-ci manquent, dans nos cœurs facilement surgissent
le totalitarisme et l’égoïsme. Ces deux tendances partagent une même racine. Le
totalitarisme est l’égoïsme élargi, et l’égoïsme est la cellule du
totalitarisme".
Je voudrais terminer
sur cet extrait de la prière de St Elisabeth de la Trinité :
« O feu consumant,
Esprit d’amour, survenez en moi afin qu’il se fasse en mon âme comme une
incarnation du Verbe : que je lui sois une humanité de surcroît en
laquelle il renouvelle tout son Mystère ».
De diverses sources