Homélie du 27 aout
2017
Qui est Jésus pour
nous ?
Jésus a longuement
cheminé avec ses disciples. Il leur a beaucoup parlé du Royaume des cieux. Il a
guéri des malades, rencontré de nombreuses personnes. Et aujourd’hui, nous le
voyons d’abord demander l’opinion des autres : que dit-on de moi autour de vous
?
Les avis sont partagés : pour les uns, c’est Jean Baptiste revenu à la vie. Pour d’autres,
c’est Elie dont on attendait le retour, ou encore Jérémie, où l’un des prophètes qui pourrait être Moïse. Aujourd’hui, beaucoup reconnaissent en Jésus une personnalité hors du commun. Il a marqué l’histoire du monde d’une manière exceptionnelle, pourtant il n’a rien écrit.
Les avis sont partagés : pour les uns, c’est Jean Baptiste revenu à la vie. Pour d’autres,
c’est Elie dont on attendait le retour, ou encore Jérémie, où l’un des prophètes qui pourrait être Moïse. Aujourd’hui, beaucoup reconnaissent en Jésus une personnalité hors du commun. Il a marqué l’histoire du monde d’une manière exceptionnelle, pourtant il n’a rien écrit.
Vient ensuite une
deuxième question de Jésus : « Pour vous, qui suis-je ? » Nous
pouvons imaginer le silence gêné des disciples. Heureusement, il y a Pierre qui
est toujours très spontané : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu
vivant. » Pierre a vécu des expériences fortes : il y a eu l’événement de
la multiplication des pains, la tempête apaisée, de nombreuses guérisons. Il en
a été profondément marqué. Aujourd’hui, il est proclamé heureux parce qu’il a
reçu la lumière de la foi. Ce que dit Pierre vient d’une inspiration du fond de
sa foi.
Dans le même
langage, Jésus s’adresse à chacun de nous aujourd’hui : Qui suis-je pour vous ?
Quelle est votre profession de foi. Il ne s’agit pas de réciter une réponse
apprise au catéchisme ou trouvée dans un livre. Le plus important c’est de nous
demander quelle place il tient dans notre vie. Est-il vraiment au centre de
tout ce qui est important pour nous ?
Est-il notre chemin, notre vérité et notre vie ? Qu’en est-il de notre bonheur de croire ?
Nous invités à témoigner par notre vie de tous les jours, de ce qui nous habite, non pas en forçant notre comportement, mais en vivant en vérité ce qui nous habite et nous laisser conduire par l’Esprit de Dieu.
Est-il notre chemin, notre vérité et notre vie ? Qu’en est-il de notre bonheur de croire ?
Nous invités à témoigner par notre vie de tous les jours, de ce qui nous habite, non pas en forçant notre comportement, mais en vivant en vérité ce qui nous habite et nous laisser conduire par l’Esprit de Dieu.
Pour Pierre,
reconnaître en Jésus le Messie équivaut à un engagement à sa suite.
Un jour, il a dit : « A qui irions-nous, tu as les paroles de la Vie éternelle » (Jn 6, 68).
Cet engagement n’est pas à sens unique : le Seigneur s’est engagé envers Pierre :
« Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise. » Non pas « notre » Eglise mais celle de Jésus. Il affirme même que la puissance de la mort ne l’emportera pas sur elle.
C’est donc un appel à l’espérance. Le Christ vainqueur de la mort et du péché est toujours présent et agissant dans son Eglise.
Un jour, il a dit : « A qui irions-nous, tu as les paroles de la Vie éternelle » (Jn 6, 68).
Cet engagement n’est pas à sens unique : le Seigneur s’est engagé envers Pierre :
« Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise. » Non pas « notre » Eglise mais celle de Jésus. Il affirme même que la puissance de la mort ne l’emportera pas sur elle.
C’est donc un appel à l’espérance. Le Christ vainqueur de la mort et du péché est toujours présent et agissant dans son Eglise.
Certes l’Eglise est
vieille, comme nos églises de campagnes, les pierres ont souffert avec le
temps, mais on répare et on les aime bien, il en est de même de
l’Eglise : il y a des conflits, des
divisions, des violences, des scandales. Mais Jésus nous assure que le mal
n’aura pas le dernier mot. Un jour, il disparaîtra définitivement. Ce mal qui
nous accable, le Christ veut le porter avec nous. C’est dans cette
espérance que nous nous engageons comme Pierre et ses compagnons à la suite du
Christ ressuscité.
A nous aussi le
Seigneur nous appelle à sa suite pour nous embaucher à son chantier.
Il compte sur nous pour témoigner de l’espérance qui nous anime. Il nous envoie vers les autres, vers tous ceux qui souffrent à cause du chômage, de l’exclusion, la violence,
tous ceux pour qui la vie n’a plus aucun sens parce qu’ils se sentent inutiles. C’est dans ce monde-là que nous avons à témoigner de la foi qui nous anime. Mais au bout du compte, nous découvrons qu’il nous précède dans le cœur de ceux qu’il met sur notre route.
Nous ne devons pas bâtir sans lui. Nous ne sommes pas à notre compte.
Le Seigneur est présent avec nous, tous les jours et jusqu’à la fin du monde.
Si nous croyons vraiment en lui, nous ne nous laisserons pas aller au découragement.
Nous croirons à l’avenir de l’Eglise et à l’avenir de l’homme aimé de Dieu.
Il compte sur nous pour témoigner de l’espérance qui nous anime. Il nous envoie vers les autres, vers tous ceux qui souffrent à cause du chômage, de l’exclusion, la violence,
tous ceux pour qui la vie n’a plus aucun sens parce qu’ils se sentent inutiles. C’est dans ce monde-là que nous avons à témoigner de la foi qui nous anime. Mais au bout du compte, nous découvrons qu’il nous précède dans le cœur de ceux qu’il met sur notre route.
Nous ne devons pas bâtir sans lui. Nous ne sommes pas à notre compte.
Le Seigneur est présent avec nous, tous les jours et jusqu’à la fin du monde.
Si nous croyons vraiment en lui, nous ne nous laisserons pas aller au découragement.
Nous croirons à l’avenir de l’Eglise et à l’avenir de l’homme aimé de Dieu.
Merci de venir à
nous dans le mystère de l’Eucharistie. En te faisant nourriture, tu entretiens
en nous la vie divine. Fais-nous vivre notre condition humaine et notre mission
en véritables fils du Père. Amen
De diverses sources