Jésus
nous fait passer à la joie éternelle
Il
faut nous habituer à la manière d'écrire de Jean l'évangéliste ! C'est entre
les lignes que les choses importantes sont dites ! Pour lui, ce premier « signe
» (comme il dit) de Jésus à Cana est très important : il évoque à lui tout seul
le grand mystère du projet de Dieu sur l'humanité, mystère de Création, mystère d'Alliance, mystère de Noces.
L’Evangile
de Jean commence par un prologue : « Au commencement était le
verbe… »
Ca commence comme au début de la création dans le livre de la Genèse, c’est la semaine inaugurale de la création dans le livre de la Genèse, et dans l’Evangile de Jean, c’est la semaine inaugurale de la vie publique de Jésus. Elle commence auprès de Jean-Baptiste au bord du Jourdain, des Pharisiens sont venus l'interroger sur sa mission ;
Ca commence comme au début de la création dans le livre de la Genèse, c’est la semaine inaugurale de la création dans le livre de la Genèse, et dans l’Evangile de Jean, c’est la semaine inaugurale de la vie publique de Jésus. Elle commence auprès de Jean-Baptiste au bord du Jourdain, des Pharisiens sont venus l'interroger sur sa mission ;
Et
Jean l’Evangéliste commence son récit des noces de Cana en disant « le
troisième jour, il y eut un mariage à Cana en Galilée » ; si l’on fait le compte de
tous ces jours depuis le début : cela donne « le septième jour » ; l'évocation
d'une semaine, d'un « septième jour », dans un évangile, ce n'est évidemment
pas anodin. Le « septième jour » renvoie toujours à l'achèvement de la
Création.
Nous voici dans le cadre des sept jours de la Création. L'épisode des noces de Cana, un septième jour, lui fait donc un lointain écho : car, en réalité, à Cana, Jésus ne se contente pas de multiplier le vin, il le crée ; comme au commencement de toutes choses, le Verbe était tourné vers Dieu pour créer le monde, une nouvelle étape s'inaugure à Cana : la création nouvelle a commencé.
Nous voici dans le cadre des sept jours de la Création. L'épisode des noces de Cana, un septième jour, lui fait donc un lointain écho : car, en réalité, à Cana, Jésus ne se contente pas de multiplier le vin, il le crée ; comme au commencement de toutes choses, le Verbe était tourné vers Dieu pour créer le monde, une nouvelle étape s'inaugure à Cana : la création nouvelle a commencé.
Ce jour-là
Jésus multiplie le vin de la fête, il est venu apporter la joie dans le cœur de
l’homme et que cette joie soit parfaite,
le vin n’est qu’un signe de la joie que nous aurons
plus tard dans les cieux,
Il n’est qu’un signe pas une fin en soi. Il y a là six
cuve de pierre contenant chacune 100 litre, ce n’est pas rien, Mais personnellement
je trouve qu’il n’y en a pas assez il manque une septième cuve puisqu’il y a 7 jours
dans la semaine, alors où est passée la septième cuve.
J’ai
donc pensé que la septième cuve, c’est celle du jour du Seigneur, d’autant plus que ce signe
se passe le 7ème jour. Cette cuve est celle que nous présentons à
l’autel au cours de la messe, le dimanche, c’est le calice ou ce n’est plus
l’eau qui est changée en vin, mais le vin qui est changé en sang du Christ,
c’est lui qui nous fait passé à la joie éternelle
Et
il s'agit d'une noce ! Dans la Genèse, au sixième jour, Dieu avait achevé son
oeuvre par la création du couple humain à son image ; au septième jour de la
nouvelle création,
Jésus participe à un repas de noces. Manière de dire que le projet créateur de Dieu est en définitive un projet d'alliance, un projet de noce. Et dans la première lecture nous avons lu :
Jésus participe à un repas de noces. Manière de dire que le projet créateur de Dieu est en définitive un projet d'alliance, un projet de noce. Et dans la première lecture nous avons lu :
« Comme un jeune homme
épouse une vierge,
ton Bâtisseur t'épousera.
Comme la jeune mariée fait la joie de son mari,
tu seras la joie de ton Dieu. »
ton Bâtisseur t'épousera.
Comme la jeune mariée fait la joie de son mari,
tu seras la joie de ton Dieu. »
Ces
noces de Cana sont un signe de l’alliance entre Dieu et l’humanité.
Cette
fête des noces de Cana nous dit un peu plus ce qu’est la relation de Dieu avec
l’humanité. L’humanité pécheresse qui utilise les six cuves de 100 litres d’eau
pour essayer de se purifier mais n’y arrivant pas a besoin de la septième cuve
qui est la coupe de vin changer en sang du Christ pour recevoir cette
purification et avoir part aux noces éternelles. C’est le sang du Christ qui
nous purifie pour avoir part à la vie éternelle.
C’est
sa vie donnée dans son sang qui nous donne la vie, car le Christ est
ressuscité,
et dans le pain et le vin présenté à l’autel, par le corps et sang du Christ nous avons part à la résurrection avec lui.
et dans le pain et le vin présenté à l’autel, par le corps et sang du Christ nous avons part à la résurrection avec lui.
Les noces
sont ainsi le symbole de l’alliance définitive de Dieu avec nous en
Jésus-Christ. Nous y sommes invités à l’exemple de Marie selon un processus
dont elle nous montre le déroulement : Il s’agit d’abord d’être là où les
hommes vivent ; la mère de Jésus était là non pas comme absente, étrangère
au bruit et à l’agitation de la fête. Elle était là d’autant plus présente à
tous qu’elle demeurait présente à Dieu. Il s’agit ensuite d’être là à travers
une présence attentive aux autres ; Marie perçoit la détresse des jeunes
mariés et en parle à Jésus : « Ils n’ont pas de vin ! ».
Elle fait confiance à son Fils jusqu’à accepter que celui-ci mette sa foi à
l’épreuve à travers une apparente prise de distance. Il s’agit enfin d’agir en
obéissance à la parole de Jésus perçue dans le silence du cœur ; Marie ordonne
aux serviteurs d’obéir sans rien savoir de ce que Jésus peut faire :
« Quoi qu’il vous dise, faites-le ! »
Elle comprend qu’il ne nous appartient pas de réussir par nous-mêmes, mais de poser les gestes de confiance et d’espérance qui sont en notre pouvoir. Parfois ces gestes peuvent paraître dérisoire : à quoi bon verser de l’eau dans les jarres, si les ablutions sont finies depuis longtemps ? Et pourtant, ils ouvrent au miracle toujours saisissant de la vie.
Elle comprend qu’il ne nous appartient pas de réussir par nous-mêmes, mais de poser les gestes de confiance et d’espérance qui sont en notre pouvoir. Parfois ces gestes peuvent paraître dérisoire : à quoi bon verser de l’eau dans les jarres, si les ablutions sont finies depuis longtemps ? Et pourtant, ils ouvrent au miracle toujours saisissant de la vie.
Notre participation par la foi aux noces de Cana,
aujourd’hui aux noces de l’agneau par la sainte eucharistie que nous célébrons,
nous ouvre à la Vie avec Dieu pour toujours.
Pour entrer dans la joie de ces noces, Marie nous invite à être là, attentifs aux autres et agissants dans la confiance en son Fils. La joie de Dieu peut alors nous surprendre comme un miracle. Certes, cette joie ne se programme pas, et pourtant c’est elle qui nous rassemble en cette Eucharistie pour célébrer les noces de la vie avec Dieu pour toujours.
C’est elle encore qui fait de nous les témoins de cette vie de Dieu avec les hommes à travers notre propre obéissance à la Parole de Jésus.
Pour entrer dans la joie de ces noces, Marie nous invite à être là, attentifs aux autres et agissants dans la confiance en son Fils. La joie de Dieu peut alors nous surprendre comme un miracle. Certes, cette joie ne se programme pas, et pourtant c’est elle qui nous rassemble en cette Eucharistie pour célébrer les noces de la vie avec Dieu pour toujours.
C’est elle encore qui fait de nous les témoins de cette vie de Dieu avec les hommes à travers notre propre obéissance à la Parole de Jésus.
De diverses
sources