Nous sommes invités à aider toute personne pour
qu’elle retrouve une dignité humaine.
Le pape a lancé son appel pour la Journée mondiale des
pauvres qui se tient, pour la deuxième fois, les 17 et 18 novembre. Dans
une lettre, il nous interpelle sur notre rapport aux plus fragiles et sur la
place que nous leur accordons dans notre foi et notre engagement de chrétien.
« Les
pauvres nous évangélisent, en nous aidant à découvrir chaque jour la beauté de
l’Évangile. Ne passons pas à côté de cette occasion de grâce », demande le pape François dans son
message pour la deuxième Journée mondiale des pauvres. Dans ce message il appelle
les chrétiens à la lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes et à une
véritable attention face aux plus vulnérables. Faut-il le rappeler, les plus
vulnérables sont les femmes, seules ou avec enfants. Les personnes âgées et
seules.
La
priorité de nos sociétés consiste ainsi, à conserver une attention aux pauvres
dans l’écoute de leurs besoins et de leur souffrance : « Au cours d’une
telle journée, nous sommes appelés à un sérieux examen de conscience pour
saisir si nous sommes réellement capables d’écouter les pauvres. » De
comprendre ce dont ils ont besoin.
Les
pauvres ne le sont pas simplement ceux qui manquent de choses matérielles, mais
aussi ceux qui sont psychologiquement fragiles et même spirituellement. La
pauvreté veut dire qu’il y a une carence quelque part, un manque pour trouver
un équilibre qui permet d’être à la hauteur de la dignité humaine. C’est ainsi
que nous sommes invités à aider toute personne pour qu’elle retrouve une
dignité humaine. De nombreuses associations ont remplies cette tache dont le
secours catholique, je rappelle que la quête aujourd’hui est pour le secours
catholique ; Le meilleur équilibre n’est-il pas la vie en communauté,
tissé de relations fraternelles. C’est ainsi que s’organise ici et là des
ateliers de couture de bricolage ou des repas organisés selon une table ouverte
où chacun peut venir manger pour ne pas rester seul ou seule.
Rappelant
les dangers d’une « culture du déchet », le pape invite à
prendre conscience de la multitude des laissés pour compte de nos
sociétés : « manque de moyens de base de subsistance, la
marginalisation due au manque de travail, les différentes formes d’esclavage
social, malgré les avancées accomplies par l’humanité… »
Tirant dans
l’expérience biblique, il montre ainsi la nécessité pour toute personne baptisée
d’agir pour les pauvres, un « engagement
personnel » qui ne peut se vivre « par procuration » mais
nécessite de la proximité et le contact avec les démunis ; et la
proximité, c’est vous, c’est nous qui devons nous faire le prochain du pauvre.
Il dénonce ainsi la mise à distance de ces populations « dictée par la peur ».
Il dénonce ainsi la mise à distance de ces populations « dictée par la peur ».
Suivant l’expérience
déjà réalisée l’an passé, il appelle ainsi chaque diocèse et paroisse à « prier ensemble en communauté
et partager le repas du dimanche » dans la « joie »,
à l’image des premières communautés chrétiennes.
à l’image des premières communautés chrétiennes.
« Ne
pas mettre de côté ce qui nous est propre »
Le pape avertit
cependant sur deux points. Il ne s’agit tout d’abord pas d’une simple œuvre de
bienfaisance ou d’« assistance »
mais bien d’agir selon « un
amour qui sache demeurer discret et oublier le bien accompli ».
Être au service en laissant la première place aux pauvres, « acteurs
véritables » de la journée.
De plus, si la
coopération avec toute forme d’instances « animées par la solidarité humaine »
est largement bénéfique, le caractère chrétien de la Journée de la pauvreté
doit être conservé, « ne
pas mettre de côté ce qui nous est propre :enfants de Dieu, nous sommes appelés
à la sainteté et conduire tous nos frères à Dieu et à la sainteté. »
Ce mois-ci, le pape
rencontrera dans cet esprit près de 3 000 pauvres au cours d’un repas,
initiant un mouvement qu’il souhaite partagé par toutes les paroisses. Dans le
même temps, un service médical gratuit sera offert par l’Église selon le
cardinal Fisichella.
Tant que Lazare git à la porte de
notre maison, celui de l’Evangile (cf. Lc 16,19-21), il ne pourra y avoir de
justice ni de paix sociale."
de diverses sources