Homélie pour la fête de la Transfiguration du Seigneur
La Parole de Dieu nous
invite à tourner notre regard vers le Fils de Dieu qui, sur la montagne, est transfiguré devant Pierre, Jacques et
Jean, tandis que d’une nuée,
la voix du Père proclame : « Celui est mon Fils, celui que j’ai choisi ; écoutez-le ».
la voix du Père proclame : « Celui est mon Fils, celui que j’ai choisi ; écoutez-le ».
Depuis longtemps on
attendait en Israël le messie, l’envoyer de Dieu, qui serait-il on en savait
pas grand-chose, mais l’on se disait que ce serait peut-être Moïse ou Elie,
comment allait-t-on les reconnaître, il ferait des miracles comme Moïse et
Elie, et c’est bien ce qui se passe avec Jésus. C’est pour cela que les Juifs
posent à Jésus la question, es-tu Elie ou l’un des prophètes, sous-entendu « Moïse »
qui était le grand prophète. Mais voilà qu’avec la transfiguration il est clair
qu’il n’est ni Moïse ni Elie puisqu’ils sont bien là au côté de Jésus, plutôt
comme témoins que Jésus est Fils de Dieu ; Pierre Jacques et Jean, peuvent
bien distinguer les trois personnages, mais Jésus est transfiguré, c’est-à-dire
qu’il change de figure, d’aspect,
son visage devient brillant comme le soleil et ses vêtements blancs comme la lumière.
son visage devient brillant comme le soleil et ses vêtements blancs comme la lumière.
La présence de Moïse
et d’Elie ainsi que la voix venant du ciel nous montrent clairement que nous
assistons à une théophanie, une manifestation de Dieu en son Fils Jésus-Christ.
Comment ne pas penser ici aux théophanies dont Moïse et Elie furent témoins sur
la montagne de Dieu, le Sinaï-Horeb.
Jésus apparaît
totalement transfiguré par la gloire de Dieu. Et cette gloire suscite la
frayeur chez les trois disciples ou plutôt cette crainte révérencielle que l’on
éprouve en présence de la divinité. Ils ont l’idée de dresser trois tentes, non
pour faire du camping, mais ils pensent à la tente de la rencontre que Moïse
avait dressé dans le Sinaï pour rencontrer le Seigneur. Trois tentes pour
rencontrer les trois saints personnages.
« Ils parlaient encore lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre »
Cette nuée lumineuse est une tente de la rencontre. Souvenez-vous l’annonce de l’ange Gabriel à Marie, elle lui demandait comme cela se fera puisque je ne connais pas d’homme, « le Seigneur te couvrira de son ombre » lui avait répondu l’ange.
C’est la venue du Saint Esprit,
les disciples sont sous la tente de la rencontre, et une voix se fait entendre : « celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en qui je trouve ma joie : écoutez-le ». La phrase n’est pas longue, c’est ainsi que parle Dieu, il ne fait pas de long discours, mais chaque mot est lourd de sens. Si la voix de Dieu dit qu’il est son Fils, c’est que Dieu est Père, « bien-aimé »
dit l’amour de Dieu, et il trouve sa joie, Dieu n’est pas un Dieu triste ni méchant. « Ecoutez-le ! » Jésus parle, et sa parole est capitale, ses paroles sont rapportées dans les évangiles. Et ils doivent l’écouter lorsqu’il annonce qu’il doit aller à Jérusalem pour y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, y être tué et le troisième jour ressusciter (Mt 16,21). Jusqu’ici Pierre ne pouvait mettre ensemble la gloire et la souffrance. La Transfiguration lui donne de découvrir que le Fils du Dieu vivant ne pourra entrer dans la gloire et dans le plein épanouissement de sa dignité filiale que par la voie de la souffrance et de la croix.
« Ils parlaient encore lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre »
Cette nuée lumineuse est une tente de la rencontre. Souvenez-vous l’annonce de l’ange Gabriel à Marie, elle lui demandait comme cela se fera puisque je ne connais pas d’homme, « le Seigneur te couvrira de son ombre » lui avait répondu l’ange.
C’est la venue du Saint Esprit,
les disciples sont sous la tente de la rencontre, et une voix se fait entendre : « celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en qui je trouve ma joie : écoutez-le ». La phrase n’est pas longue, c’est ainsi que parle Dieu, il ne fait pas de long discours, mais chaque mot est lourd de sens. Si la voix de Dieu dit qu’il est son Fils, c’est que Dieu est Père, « bien-aimé »
dit l’amour de Dieu, et il trouve sa joie, Dieu n’est pas un Dieu triste ni méchant. « Ecoutez-le ! » Jésus parle, et sa parole est capitale, ses paroles sont rapportées dans les évangiles. Et ils doivent l’écouter lorsqu’il annonce qu’il doit aller à Jérusalem pour y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, y être tué et le troisième jour ressusciter (Mt 16,21). Jusqu’ici Pierre ne pouvait mettre ensemble la gloire et la souffrance. La Transfiguration lui donne de découvrir que le Fils du Dieu vivant ne pourra entrer dans la gloire et dans le plein épanouissement de sa dignité filiale que par la voie de la souffrance et de la croix.
Célébrer la
Transfiguration de Jésus-Christ, ce n’est pas commémorer un événement passé,
sans lien immédiat avec le présent. Célébrer la Transfiguration du Seigneur,
c’est d’abord contempler l’union parfaite et indissoluble de la divinité et de l’humanité dans l’unique Christ, c’est aussi découvrir, avec une fascination pleine de gratitude filiale, la gloire incroyable que Dieu a réservée à ses saints, à ceux qui, dans le Christ, deviennent ses fils. C’est de voir combien grand est l’amour de Dieu pour nous, combien merveilleux est le dessein salutaire de la Trinité qui cherche irrévocablement à conduire l’humanité vers sa propre sainteté et béatitude. Dieu n’abandonne pas son image.
Et quand cette dernière s’éloigne de lui et se défigure dans le mal et le péché, le Créateur lui-même descend, l’assume et la transfigure au contact de sa divinité toute pure. L’humanité tout entière est transfigurée dans le Christ Jésus qui montre cette gloire afin que nous n’ayons plus jamais d’autre désir que celui de l’union extraordinaire, mais réelle, vraie, avec la Source de la vie. La lumière divine dans l’humanité assumée du Seigneur nous est révélée pour que nous n’ayons d’autre désir, comme Pierre, que de demeurer éternellement sur la Montagne avec notre Sauveur. C’est aujourd’hui dans l’Eucharistie que Jésus est transfiguré et par la communion avec lui il nous transfigure et transfigure l’humanité si nous allons jusqu’au bout de cette communion avec lui et avec nos frères.
c’est d’abord contempler l’union parfaite et indissoluble de la divinité et de l’humanité dans l’unique Christ, c’est aussi découvrir, avec une fascination pleine de gratitude filiale, la gloire incroyable que Dieu a réservée à ses saints, à ceux qui, dans le Christ, deviennent ses fils. C’est de voir combien grand est l’amour de Dieu pour nous, combien merveilleux est le dessein salutaire de la Trinité qui cherche irrévocablement à conduire l’humanité vers sa propre sainteté et béatitude. Dieu n’abandonne pas son image.
Et quand cette dernière s’éloigne de lui et se défigure dans le mal et le péché, le Créateur lui-même descend, l’assume et la transfigure au contact de sa divinité toute pure. L’humanité tout entière est transfigurée dans le Christ Jésus qui montre cette gloire afin que nous n’ayons plus jamais d’autre désir que celui de l’union extraordinaire, mais réelle, vraie, avec la Source de la vie. La lumière divine dans l’humanité assumée du Seigneur nous est révélée pour que nous n’ayons d’autre désir, comme Pierre, que de demeurer éternellement sur la Montagne avec notre Sauveur. C’est aujourd’hui dans l’Eucharistie que Jésus est transfiguré et par la communion avec lui il nous transfigure et transfigure l’humanité si nous allons jusqu’au bout de cette communion avec lui et avec nos frères.
« Seigneur, en ce
jour, que l’événement de ta Transfiguration jette sa lumière éblouissante sur
notre vie quotidienne et oriente notre esprit vers le destin immortel qu’il
nous révèle » !
De diverses sources
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