Homélie
du 15 aout à Marciac
Déjà
imprégnés des chants Gospel qui veut
dire Evangile autrement dire bonne nouvelle, nous font remonter à leur origine,
au négro spiritual qui expriment une volonté de libération. Et c’est tout le
thème de notre célébration d’aujourd’hui, car si nous nous croyons libre,
nous sommes toujours en quelque sorte enfermé, soumis ne serait-ce qu’à l’attraction terrestre, pour beaucoup nous avons mis heureusement des chaises dans l’église, sinon vous seriez assis encore un peu plus bas, par terre, ou alors debout, mais c’est toujours un peu plus pénible. Et voilà notre peine, rien à voir me direz vous avec la peine des esclaves noir qui ont su grâce à leur énergie, leur intelligence et la grâce de Dieu, initier une volonté de libération et nous révéler une fois encore notre Dieu libérateur. Oui ces chants nous évangélisent car ils nous parlent de la lutte pour la liberté. Quand les esclaves ont appris à lire et à découvrir la vérité du texte biblique, ils ont compris que leurs maîtres esclavagistes avaient déformé le sens de la Parole de Dieu, et alors le Dieu africain prend les traits du Dieu de Jésus,
tout-puissant, compagnon de lutte. Jésus est le nouveau Moïse. Moïse est pour eux parfois plus important que Jésus. Jésus, à qui l’on peut se confier, qui lutte contre l’oppression, est surtout celui qui a souffert la Passion. L’esclave est ému au texte et aux chants de la Passion. D’où le fameux Were you there ? : Etiez-vous là quand ils ont crucifié mon Seigneur ?
La véritable raison de la conversion des esclaves est que la religion animiste ne rendait pas compte de leur souffrance alors que le christianisme l’intégrait. Le Dieu que nous révèle Jésus Christ est un Dieu libérateur.
Aujourd’hui il vient se manifester dans l’assomption de la Vierge Marie.
nous sommes toujours en quelque sorte enfermé, soumis ne serait-ce qu’à l’attraction terrestre, pour beaucoup nous avons mis heureusement des chaises dans l’église, sinon vous seriez assis encore un peu plus bas, par terre, ou alors debout, mais c’est toujours un peu plus pénible. Et voilà notre peine, rien à voir me direz vous avec la peine des esclaves noir qui ont su grâce à leur énergie, leur intelligence et la grâce de Dieu, initier une volonté de libération et nous révéler une fois encore notre Dieu libérateur. Oui ces chants nous évangélisent car ils nous parlent de la lutte pour la liberté. Quand les esclaves ont appris à lire et à découvrir la vérité du texte biblique, ils ont compris que leurs maîtres esclavagistes avaient déformé le sens de la Parole de Dieu, et alors le Dieu africain prend les traits du Dieu de Jésus,
tout-puissant, compagnon de lutte. Jésus est le nouveau Moïse. Moïse est pour eux parfois plus important que Jésus. Jésus, à qui l’on peut se confier, qui lutte contre l’oppression, est surtout celui qui a souffert la Passion. L’esclave est ému au texte et aux chants de la Passion. D’où le fameux Were you there ? : Etiez-vous là quand ils ont crucifié mon Seigneur ?
La véritable raison de la conversion des esclaves est que la religion animiste ne rendait pas compte de leur souffrance alors que le christianisme l’intégrait. Le Dieu que nous révèle Jésus Christ est un Dieu libérateur.
Aujourd’hui il vient se manifester dans l’assomption de la Vierge Marie.
Fêter
l’Assomption de Marie c’est fêter sa Pâque, sa participation à la victoire de
Jésus sur la mort. Par son Immaculée Conception elle bénéficiait déjà de la
victoire de Jésus sur le mal et le péché. Dès sa dormition, Marie est envahie
par la vie du Ressuscité, elle vit désormais sa Pâque éternelle.
Dans l’Evangile, Jésus promet à ses
disciples de les ressusciter au dernier jour. L’Assomption de Marie nous
apporte la preuve que Jésus réalise ses promesses,
et il commence par la résurrection de sa Mère. C’est une espérance pour nous.
et il commence par la résurrection de sa Mère. C’est une espérance pour nous.
Marie
a reçu la grâce de la résurrection avant tout le monde.
Elle
nous précède, nous entraîne, c’est le sens de la fête de l’Assomption.
Même
chose pour la sainteté : nous l’avons reçue le jour de notre baptême,
Marie l’a reçue dès sa conception. Dieu la préparée pour qu’elle soit une
demeure digne de son fils.
C’est profondément humain.
C’est profondément humain.
A
travers Marie, Dieu nous montre l’humanité telle qu’il voudrait qu’elle soit,
telle qu’il la façonne. Marie n’est pas une déesse que l’on adore, mais c’est
notre sœur, notre mère,
elle est proche de nous et des petits, c’est pourquoi elle s’est toujours adressée aux humbles de ce monde, Bernadette de Lourdes, à quelques kilomètres d’ici, et elle nous invite à porter notre regard sur son Fils Jésus, et par là même sur ceux qui souffrent dans ce monde,
nous avons des pouvoirs insoupçonnés pour réduire la misère dans ce monde.
elle est proche de nous et des petits, c’est pourquoi elle s’est toujours adressée aux humbles de ce monde, Bernadette de Lourdes, à quelques kilomètres d’ici, et elle nous invite à porter notre regard sur son Fils Jésus, et par là même sur ceux qui souffrent dans ce monde,
nous avons des pouvoirs insoupçonnés pour réduire la misère dans ce monde.
Ce
qui est primordial, c’est de nous rassembler et de nous unir participer à la
construction d’un monde meilleur.
De
nombreuses associations agissent dans le monde
pour plus de justice,
elles
vous tendent les bras pour que vous leur prêtiez main forte.
Marie
avec les bras grands ouverts symbolise ce rassemblement de tous les frères et
sœurs de bonne volonté.
Mais
trop souvent nous sommes enchainés par des quantités de choses matérielles, qui
nous appesantissent, je vous disais tout à l’heure que nous sommes soumis à
l’attraction terrestres, c’est une réalité matérielle, les tentations de ce
monde perturbent notre désir de sainteté et notre vie spirituelle. Vous qui est
assis, regardez vers le haut comme l’église est haute,
il y a même une porte au fond de l’église dont le seuil est à presque 10 mètres de haut, je me suis toujours demandé pourquoi, et elle est large cette porte, mais personne ne peut la franchir, nous sommes trop lourds pour d’un bon la franchir, et nous n’avons pas d’ailes comme les anges pour passer dans le clocher qui est le plus haut du diocèse, comme pour nous montrer la voie, la direction à prendre, d’être élevé vers le ciel, ce pour quoi nous sommes fait. En cette fête de l’Assomption Marie nous montre l’exemple, non pas de passer par la porte haute de l’église de Marciac, mais de faire comme la petite Thérèse de l’enfant Jésus, de faire confiance au bras de Jésus pour être élevé au ciel.
il y a même une porte au fond de l’église dont le seuil est à presque 10 mètres de haut, je me suis toujours demandé pourquoi, et elle est large cette porte, mais personne ne peut la franchir, nous sommes trop lourds pour d’un bon la franchir, et nous n’avons pas d’ailes comme les anges pour passer dans le clocher qui est le plus haut du diocèse, comme pour nous montrer la voie, la direction à prendre, d’être élevé vers le ciel, ce pour quoi nous sommes fait. En cette fête de l’Assomption Marie nous montre l’exemple, non pas de passer par la porte haute de l’église de Marciac, mais de faire comme la petite Thérèse de l’enfant Jésus, de faire confiance au bras de Jésus pour être élevé au ciel.
En
cette fête de l’Assomption où nous fêtons le corps de Marie élevée dans la
gloire auprès de Dieu, Marie épouse sans tache, image parfaite de l’Eglise,
nous sommes invités par nos relations à être témoins de la foi que nous avons
en Jésus ressuscité entraînant auprès de lui sa Mère la vierge Marie et
l’Eglise entière dont nous faisons partie.
Nous
sommes donc déjà des ressuscités, du moins nous devons vivre en ressuscité et
non pas en homme désespérés.
Par
cette fête de l’Assomption, l’Eglise catholique présente à l’humanité entière
le signe de Marie, transportée au ciel, transfigurée par la résurrection de son
fils Jésus.
A
la suite du Christ, premier de cordée, Marie est la première sur le chemin de
la Résurrection. Ainsi se réalise ce que l’Apôtre Paul écrivait aux Corinthiens :
« Dans le Christ, tous revivront, mais chacun à son rang, en premier, le Christ ;
« Dans le Christ, tous revivront, mais chacun à son rang, en premier, le Christ ;
et
ensuite, ceux qui seront au Christ… Alors tout sera achevé, quand le
Christ remettra son pouvoir royal à Dieu
le Père, après avoir détruit toutes les puissances du mal…
Et
le dernier ennemi qu’il détruira, c’est la mort. »
Ayons
confiance en l’Esprit Saint qui nous habite et laissons-nous guider par lui
pour être des Chrétiens transformés par l’Amour de Dieu et heureux de l’être.
De diverses sources
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