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vendredi 6 octobre 2017

homélie du dimanche 8 octobre
Le Seigneur nous a confié une Bonne Nouvelle dont nous devons témoigner
Le prophète Isaïe part de cette relation du vigneron et de sa vigne pour nous parler de Dieu et de son peuple. Pour le prophète cette vigne c’est le peuple d’Israël. Dieu nous est présenté comme un maître  qui a tout fait pour elle. Mais cet amour passionné de Dieu est déçu.
Il attendait de son peuple le droit et la justice. Or voilà qu’il se trouve pourri par le mensonge, la violence et la trahison. Les menaces dont il parle ne cherchent qu’à éviter le châtiment. Cette conversion n’a pas eu lieu et les menaces se sont réalisées.

Ce texte biblique qui nous rejoint aujourd’hui nous fait comprendre que tout au long de notre vie nous sommes invités à reconnaître la tendresse de Dieu à notre égard. Dieu nous aime tous d’un amour passionné. Mais notre réponse n’est pas toujours à la mesure de cet amour. La violence, le mensonge, la trahison sont bien là. Cette attitude est un affront à celui qui nous a aimés jusqu’à mourir sur une croix. Mais cet amour du Seigneur est bien plus fort que tous nos péchés. Il ne cesse de nous appeler à revenir vers lui de tout notre cœur.
C’est à cette condition que notre vie pourra produire du fruit de bons fruits.

Le premier devoir d’un missionnaire c’est de reconnaître tout ce qu’il y a de beau et de grand chez les hommes à qui il annonce Jésus-Christ. Il découvrira alors avec émerveillement que l’Esprit Saint l’a précédé dans le cœur de ceux qu’il a mis sur sa route. Ce changement de regard nous rendra plus humbles. Il nous aidera à porter les fruits que Dieu attend de nous.
L’Évangile nous parle aussi de la vigne. Mais il y a une différence. Le problème ne vient pas de la récolte mais des vignerons. Ils ont oublié qu’ils ne sont que de simples gérants.
Or voilà qu’ils se comportent comme des propriétaires fermés et égoïstes.
Ils gardent pour eux toute la récolte du vignoble.

En racontant cette parabole, Jésus s’adresse aux grands prêtres, aux scribes, aux pharisiens. Les uns et les autres vivaient comme s’ils étaient les propriétaires de la vigne.
Tout au long de l’histoire, ils se sont montrés particulièrement odieux.
Ils sont même allés jusqu’à tuer le fils du propriétaire. Il faut se rappeler que Jésus raconte cette parabole quelques jours avant sa passion et sa mort.

Cette parabole de Jésus prend les allures d’un avertissement : Ce qu’il faut bien comprendre c’est que le Seigneur nous donne beaucoup. Les bien qu’il nous remet ce sont ceux de son Royaume, en fait, rien ne nous appartient, tout nous est prêté ; il nous a confié une Bonne Nouvelle dont nous devons témoigner ; il fait de nous ses enfants. Il met à notre disposition d’immenses richesses spirituelles. Il a mis sur notre route des frères et sœurs à aimer.
Si nous ne sommes pas fidèles à cette mission, elle sera confiée à d’autres. Quant à nous, nous aurons des comptes à rendre.

Il est important que tous puissent venir puiser dans les évangiles les paroles qui font vivre et qui redonnent l’espérance. En accueillant le pardon de Dieu, ils apprendront à aimer comme le Christ a aimé. Le vrai bonheur se trouve seulement dans l’amour et le service. Pour comprendre cela s’est vers le Christ que nous devons regarder. Il n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. Il n’a pas cherché à profiter des dons du Père à son seul avantage. Il a toujours suivi le chemin de l’amour et du service. Jésus nous propose ce chemin et nous le rend possible dans le don de l’Eucharistie.
En tant que chrétiens baptisés et confirmés, nous sommes envoyés pour témoigner de l’Evangile. Mais nous ne devons pas oublier que nous ne sommes que les canaux de la grâce du Seigneur. Il compte sur nous pour que le Salut de Dieu atteigne tous ses enfants.
C’est pour nous un appel à éliminer de notre vie toutes les tendances égoïstes qui bloquent l’action du Seigneur. La sainteté c’est être transparent à la lumière qui vient de Dieu en vivant de sa vie. Alors comme l’apôtre Paul, nous pourrons dire : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. Alors oui, mettons le Christ au centre de nos vies et de notre prière. C’est avec lui  que nous pourrons construire un monde plus juste et plus fraternel.

En ce jour, nous demandons au Seigneur qu’il nous aide à être responsables du don qu’il nous a confié ! Qu’il mette en nous un peu de cette ardeur  qui poussait les apôtres et les missionnaires à voguer vers les grands larges!
Prions pour tous ceux qui annoncent aujourd’hui au risque de leur vie.


De diverses sources

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