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samedi 17 février 2018

homélie du 1er dimanche de carême 18 février 2018

La Pâque du Seigneur vient une fois encore jusqu’à nous ! Chaque année, pour nous y préparer, la Providence de Dieu nous offre le temps du Carême. Il est le « signe sacramentel de notre conversion »[1], qui annonce et nous offre la possibilité de revenir au Seigneur de tout notre cœur et par toute notre vie.
C’est le début du message du pape François en ce début du carême. Il poursuit en nous exhortant : Cette année encore, à travers ce message, je souhaite inviter l’Eglise entière à vivre ce temps de grâce dans la joie et en véritéEn consacrant plus de temps à la prière, nous permettons à notre cœur de découvrir les mensonges secrets par lesquels nous nous trompons nous-mêmes[5], afin de rechercher enfin la consolation en Dieu. Il est notre Père et il veut nous donner la vie…
J’invite tout particulièrement les membres de l’Eglise à entreprendre avec zèle ce chemin du carême, soutenus par l’aumône, le jeûne et la prière. S’il nous semble parfois que la charité s’éteint dans de nombreux cœurs, cela ne peut arriver dans le cœur de Dieu ! Il nous offre toujours de nouvelles occasions pour que nous puissions recommencer à aimer. (fin de citation)
L’évangile de la tentation au désert, que nous venons d’entendre, est un appel à vivre nous-même cette épreuve, cette démarche de Vérité qu’inaugure le baptême.
Etre baptisé, ce n’est pas être purifié de souillures extérieures,
mais il nous engage envers Dieu dans une conscience droite et participer ainsi  à la résurrection de Jésus Christ…
Le Carême  nous invite à la solidarité avec ceux qui souffrent.
Il nous invite à la communion avec le Christ souffrant.
Aujourd’hui Christ souffre parce que des gens souffrent de part le monde,
Dieu souffre, et si nous voulons être en communion avec lui,
 nous ne pouvons l’être sans être solidaires de nos frères souffrants.
C’est pourquoi le CCFD nous proposent en ce temps de carême d’être solidaires tout d’abord en regardant comment nous consommons, pour ne pas consommé égoïste, mais partagé aujourd’hui ce que nous avons et en laisser pour demain, pour nos frères de demain, ne pas gaspiller les ressources de la terre, les richesses que Dieu nous a confié. Un agriculteur me rappelait cette semaine, cette citation :
« Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants ». Proverbe africain cité dans "Terre des Hommes" de Saint-Exupéry
Nous pouvons être solidaires et bienveillants, en aidant à travers divers association les gens les plus pauvres.
Le CCFD est un moyen que l’Eglise de France à travers divers mouvements s’est donnés pour aider au développement.
Dans ce collectif, il y a le Secours Catholique, le service National de la catéchèse et du catéchuménat, Action Catholique de l’Enfance,
L’Enseignement Catholique, l’Enfance missionnaire,
les Scouts et Guides de France, Jeunesse Mariale, le Mouvement Eucharistique des Jeunes, Fleurus presse, Bayard presse, Panorama.
J’ai aussi présenté ce mercredi des cendres un projet pour aider les sœurs de la Providence du Bénin dans leur tâche au service des plus pauvres. Vous pouvez y participer en mettant votre don dans une enveloppe et me la remettre pour que je leur fasse suivre.
Ce carême nous invite aussi à une démarche spirituelle,
à prendre du silence pour nous mettre en face de Dieu.
Contemplation et Action, sont les deux leviers pour vivre la conversion.
Ils sont la porte et la fenêtre que l’on ouvre pour laisser le souffle de Dieu traverser notre vie, changer l’énergie que nous mettons dans l’action et nous convertir.
Ouvrons notre cœur au Seigneur pour qu’il l’emplisse de son amour et ouvrons notre regard et nos mains vers les plus pauvres pour que nous soyons transformé. Pour qu’ainsi, (je cite encore le pape) :
Au cours de la nuit de Pâques, nous vivrons à nouveau le rite suggestif du cierge pascal : irradiant du « feu nouveau », la lumière chassera peu à peu les ténèbres et illuminera l’assemblée liturgique. « Que la lumière du Christ, ressuscitant dans la gloire, dissipe les ténèbres de notre cœur et de notre esprit »[7] afin que tous nous puissions revivre l’expérience des disciples d’Emmaüs : écouter la parole du Seigneur et nous nourrir du Pain eucharistique permettra à notre cœur de redevenir brûlant de foi, d’espérance et de charité.

DE diverses souces

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