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lundi 5 février 2018

dimanche 4 février
Le grand désir de Dieu c’est que nous soyons unis fraternellement par son amour.
Cet évangile nous propose de suivre Jésus toute une journée jusqu’à l’aube le lendemain matin. C’est un jour de Sabbat c’est-à-dire le samedi, jour consacré au Seigneur. Jésus rejoint les fidèles à la synagogue. Il y vient pour prier et enseigner. Et le lendemain, bien avant l’aube, il se retire dans un endroit désert pour prier. A travers ce choix, c’est une leçon qu’il nous donne. Il voudrait nous apprendre à toujours commencer toutes nos journées par un temps de prière. Car Dieu est à l’origine de la création, et si par notre travail, nous voulons continuer l’œuvre de la création, il faut bien nous en référer au maître de la création.
La journée de Jésus continue par une visite chez Simon. Or la belle-mère de ce dernier est malade. Jésus la prend par la main et la fait lever. C’est l’image de ce qu’il veut faire pour chacun de nous, il veut nous relever, nous mettre debout, pour que nous puissions assumer notre vocation de serviteur. Il est proche de nous par son Incarnation. Il reste présent tous les jours par ses sacrements. Il nous nourrit de sa Parole et de son Eucharistie. C’est ainsi qu’il continue à nous prendre par la main. En ce jour, nous lui demandons qu’il nous donne de garder notre main dans la sienne et de nous laisser guérir par lui.
Lorsque la chose vient à se savoir, de nombreux malades et possédés sont amenés à Jésus. Saint Marc nous dit que « la ville entière se presse à sa porte ». Avec une attention infatigable, Jésus se met au service de ces malades et de ces possédés. Il les guérit de leur mal. Le même Jésus se fait proche de toutes les détresses qui accablent notre monde d’aujourd’hui. Des hommes, des femmes et des enfants sont douloureusement éprouvés par la maladie et la souffrance. Beaucoup s’interrogent : Pourquoi moi ? La question n’est pas nouvelle. Bien avant Jésus, la première lecture nous raconte la situation de Job. C’est le cri douloureux d’un homme cruellement éprouvé qui n’attend plus rien de la vie. Mais si nous lisons le livre de Job jusqu’au bout, nous voyons que finalement sa révolte n’aura pas le dernier mot. Malgré tout ce mal qui l’accable, il garde sa confiance en Dieu jusqu’au bout.
C’est vrai que la prière de Job commence par un cri de révolte. Mais à la fin, cette plainte se fait prière. Job entre progressivement dans une autre manière de voir. Cette prière l’a aidé à s’ajuster à Dieu. Il nous arrive d’entendre des personnes qui disent : « Je suis tellement fatigué que je n’arrive plus à prier. » Job nous apprend que lorsque tout va mal, nous pouvons toujours CRIER vers le Seigneur. C’est ce que nous montre le psaume 129 : « Des profondeurs je crie vers toi Seigneur… que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière. » De nombreux textes d’Evangile nous montrent que Jésus est saisi de pitié devant toutes les souffrances qu’il rencontre. Lui-même nous adresse un appel à être solidaire de celui qui souffre. Il veut nous apprendre à ouvrir notre cœur au monde entier.
Voilà donc une journée de Jésus. C’est une journée épuisante qui s’est poursuivie tard dans la nuit. Le Christ aurait pu profiter de son succès. Au lieu de cela, il se retire dans un lieu désert pour prier. Les gens cherchent un guérisseur. Mais Dieu fait homme nous révèle qu’il est venu pour annoncer la bonne nouvelle. Il est urgent qu’elle soit proclamée à tous les désespérés du monde. Jésus se présente comme le bon berger qui part à la recherche de la brebis perdue. Son grand désir c’est que nous soyons unis fraternellement, et il n’y a que son Esprit d’amour pour réaliser cela.
Nous chrétiens baptisés et confirmés, nous sommes envoyés dans le monde pour témoigner de cet amour passionné de Dieu qui veut sauver tous les hommes. C’est notre mission et notre responsabilité à tous. C’est pour cela que nous sommes invités à devenir tous des disciples missionnaire de son amour.
C’est précisément ce que nous rappelle saint Paul dans la seconde lecture : nous ne pouvons pas nous contenter de bénéficier passivement de la bonté de Jésus.  Comme lui et à sa suite, nous sommes envoyés vers ceux qui souffrent. Paul était un passionné de l’annonce de l’Evangile. Son seul but, c’était de gagner le plus grand nombre au Christ. Lui-même disait : « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile. » Nous n’oublions pas que ce mot signifie « heureuse nouvelle. » Paul nous dit très fort ici que la prédication de l'Evangile est une charge, une mission, une vocation et non un métier. Mais souvent nous fuyons cette vocation sous prétexte d’être libre, d’affirmer notre liberté en faisant le contraire de ce qui devrait être fait. Par contre, en accomplissant de tout coeur la tâche qui lui est imposée, l'apôtre est gratifié de la joie de donner : en cela il est à l'image de celui qu'il annonce.
Un peu comme le musicien qui voudrait manifester sa liberté improviserait ce qu’il a envie. Mais le fait de suivre la partition de regarder le chef d’orchestre et de se mettre en harmonie avec les autres instruments, il est gratifié d’avoir produit un morceau de musique qu’il n’aurait jamais pu accomplir tout seul. Merci chers amis musiciens, vous êtes toujours pour nous un exemple d’harmonie et de fraternité.
En ce jour, nous te suivons Seigneur dans ta prière. Nous accueillons pour nous l’annonce de ta bonne nouvelle ; et nous te prions pour qu’elle nous transforme au plus profond de nous-mêmes pour mieux l’annoncer aux autres. Amen

De diverses sources.

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