Être pour le
Christ, c’est être pour lui totalement
En ce dimanche,
l’évangéliste saint Marc nous propose des sentences que le Christ a prononcées
ici et là - sentences dont il compose comme un bouquet.
Une première
sentence s’en prend à ceux qui croiraient que l’Eglise a le monopole de
l’esprit de Dieu.
Voici quelqu’un
qui fait du bien, qui chasse les esprits mauvais au nom de Jésus.
Nous avons voulu
l’en empêcher, dit Jean, car il n’est pas de notre bord, il n’est pas de ceux qui nous suivent.
On pense à ces
hommes hors-Église qui ont une réelle vie intérieure, à ces laïcs qui prennent
des initiatives sans s’en référer à la communauté chrétienne catholique.
Nous aimons bien
l’ordre comme les jardins à la française qui sont ordonnés et rectilignes.
Mais Dieu écrit l’histoire des hommes avec des courbes, et ses plans ne sont pas forcément nos plans, c’est pourquoi nous devons être le plus possible en communion avec Dieu par la prière, non pas pour qu’il réalise nos projets, mais que nous sachions nous abandonner au projet de Dieu.
Mais Dieu écrit l’histoire des hommes avec des courbes, et ses plans ne sont pas forcément nos plans, c’est pourquoi nous devons être le plus possible en communion avec Dieu par la prière, non pas pour qu’il réalise nos projets, mais que nous sachions nous abandonner au projet de Dieu.
L’Église est le
lieu privilégié de l’Esprit, mais elle n’en est pas le seul.
L’Esprit ne se
laisse pas enchaîner.
Celui qui n’est
pas contre nous est pour nous, dit Jésus.
Attention,
cependant, à ne pas tomber dans l’autre extrême en parlant ici de « chrétiens
qui s’ignorent » et penser que tout le monde il est beau et tout le monde il
est gentil.
Jésus parle de
ceux qui font du bien en son nom, de ceux qui donnent un verre d’eau parce
qu’ils appartiennent au Christ, la première chose, c’est la foi, c’est le lien
spirituel que l’on a avec Dieu, qui nous permet de recevoir la grâce de Dieu,
et cela est validé par l’amour que nous avons avec notre prochain.
Une deuxième
sentence nous met en garde : « N’entraînez la chute d’aucun de ces petits ». Il
n’est pas ici question des enfants, mais du petit qui croit en Jésus, du frère
dans la communauté qui est peut-être moins instruit, peut-être moins considéré,
et qui pourrais être troubler par des comportement plus libre, plus éclairé, il
est important que tout le monde suive et ne soit pas dans l’incompréhension par
telle ou telle parole dites. Je me souviens d’un personne qui était scandalisé
et elle ne devait pas être la seule par une parole que le prêtre avait dit aux
obsèques dans a la prière eucharistique, quand on prie pour le défunt le prêtre
dit : « un tel que tu as rappelé à toi » quand il s’agît d’une
personne âgé on comprend, mais quand c’est une maman qui laisse de jeunes
enfants, on ne comprend plus, c’est pourtant marqué sur le missel. Depuis, sur
tous les missels dont je me sers j’ai remplacé appelé par accueilli.
Bien des
réformes trop rapides, trop inconsidérées, en troublant les faibles, ont été
des réformes qui ont détruit plus que construit…
C’est pour dire
que le sandale est grave, je ne parle pas de ceux qui ont commis des actes
d’irrespect sur les personnes vulnérables, pédophilie, viols, violences
verbales ou physiques etc, mais je n’en pense pas moins. Les médias focalisent
sur certains de ces cas, ils ont raisons de les dénoncer, mais ils en oublient
qu’ils devraient aussi dénoncer.
Après cette
sentence sur le scandale donné, en voici encore une troisième sur le
scandale subi,
plus exactement sur l’occasion de pécher : « Si ta main, ton pied, ton œil
t’entraînent au péché, arrache-les ! Mieux vaut entrer manchot, estropié,
borgne dans le royaume de Dieu que d’être jeté entier dans la géhenne. »
Mais ce n’est
pas pour cela que je voudrais vous voir dimanche prochain, estropié, manchots
ou borgnes. Jésus prend une image pour
que nous comprenions les renoncements que nous devons avoir pour marcher à sa
suite.
Ici plus question
de tolérance comme tout à l’heure, mais de radicalité, d’exigence :
il y va de notre
vitalité chrétienne.
La demi-mesure
mène à la demi-chute puis à l’abandon.
Il y a des
arrachements salutaires, nécessaires.
Que nous dit
Jésus à travers ces sentences ? Tout simplement que la vie à sa suite et avec
lui n’est pas un petit jeu où tout finira par s’arranger.
Être pour le
Christ, c’est être pour lui totalement, sans réserve aucune, parce que,
comme nous le
disions dans le psaume, sa loi est parfaite et elle redonne vie.
Cette loi, c’est
la loi de l’amour de Dieu, laissons-nous séduire par lui. L’amour de Dieu a
besoin que nous nous donnions totalement à lui, il ne peut pas nous donner si
nous ne nous donnons pas à lui. Il ne pourra donner qu’à la mesure de ce que
nous lui donnons.
De diverses
sources
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire