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samedi 7 septembre 2019

homélie du dimanche 8 septembre 2019

Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple !
Ces paroles, Jésus ne les adresse pas à un groupe restreint d’appelés ou d’élus mais à des grandes foules qui faisaient route avec lui ! Nous pouvons donc considérer que ces paroles s’adressent aussi à nous. Que veut dire Jésus ? Que pour être son disciple, il ne suffit pas de venir à Lui pour demander quelque chose ou pour écouter sa parole, aussi juste cela soit-il.
A trois reprises, retentit la formule : celui-ci « ne peut être mon disciple ». Jésus énonce une condition pour être son disciple, pour le suivre, une condition choquante en elle-même.
 "Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants,
ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple
."
Comment interpréter, comprendre une affirmation de Jésus aussi rude ? La rupture avec la famille n’est pas systématique, comme un passage obligé, pour être disciple du Christ, mais nécessaire, inévitable, lorsque les liens familiaux concurrencent et entravent l’attachement au Christ et empêchent précisément le disciple de devenir, d’être disciple ! Dans la parabole du bâtisseur de tour et celle du roi qui part en guerre, Jésus énonce ce qu’il faut faire avant de s’engager derrière lui. Pour être son disciple, pour le devenir, il faut d’abord commencer par s’asseoir ! C’est-à-dire prendre le temps d’une vraie réflexion, d’un discernement sérieux, où le projet est confronté au réel. Commencer par s’asseoir pour réfléchir, méditer, prier, parler à Dieu, lui demander sa lumière ! Ne sommes-nous pas tous capables de cela ?
La première lecture nous rappelle quelque chose de fondamental : "Et qui aurait connu ta volonté, si tu n’avais pas donné la Sagesse et envoyé d’en haut ton Esprit Saint ?" nous dit le livre de la Sagesse. Sans la révélation de Dieu, sans l’appui de l’Ecriture, de la Tradition,
des sacrements, nous aurions beaucoup de mal à bien discerner, à faire les bons choix dans notre vie. Rendons grâces à Dieu pour la lumière qu’Il nous donne par ces médiations.
Cette lumière est indispensable pour celui ou celle qui vient à Jésus, pour devenir son disciple. Au fond, le discernement consiste à savoir ce que l’on veut, ce que l’on désire profondément, à se connaître en vérité, à savoir ce que l’on est prêt à abandonner pour gagner ce que l’on croit être le meilleur pour nous. A cette condition, nous serons prêts à entendre, et peut-être à accepter, cette parole rude de l’Evangile : "Ainsi donc celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple !"
Jésus demande à son disciple de le préférer à tout, c’est-à-dire à tout attachement humain et à tous biens, toutes richesses personnelles. La question se pose inévitablement : puis-je me reconnaître, me dire de moi-même, disciple de Jésus, lorsque j’entends cet Évangile ?
Jésus, nous le savons, place la barre très haut. Il attend de ses disciples bien plus que ce que la Loi demandait en Israël ! Mais si l’on réfléchit à ce qu’il demande, en prenant le temps de méditer, en commençant par s’asseoir, selon l’enseignement de la parabole, est-ce si difficile de préférer Jésus à tout ? Oui et non !
Oui, si l’on pense que cela doit se faire instantanément et complètement, comme par miracle. Les conversions totales et instantanées sont rares, si elles existent vraiment…
Non, si l’on comprend que le choix de suivre le Christ est un chemin à prendre, un chemin de conversion, avec des joies, semé d’embûches certes, mais un chemin possible.





Je me suis aussi assis pour réfléchir, je vous livre ma réflexion, même si elle est très basique : si nous sommes rassemblés aujourd’hui dans l’église, assis sur le banc, c’est que l’attraction de la Terre nous attire, nous sommes collés à la terre, si nous étions en lévitation, nous ne pourrions avancer dans l’air,  la gravité nous permet d’adhérer au sol et nous déplacer et de nous rassembler et d’être assis les uns à côté des autres, et s’il n’y avait pas les bancs vous seriez assis par terre, cela pour vous faire bien sentir la réalité de notre situation.
Et nous sommes là présent, corps et âme, notre âme sui notre corps ; mais le jour où nous mourrons, notre corps entre dans la terre tellement il appartient à celle-ci, mais notre âme toujours vivante, n’étant plus soumise au poids de notre corps et des forces physiques qui le gouverne, que devient-elle si elle n’est pas attirée par quelque chose qui n’est plus matériel, mais spirituel, osons espérer que ce soit l’Esprit Saint. C’est je crois la raison pour laquelle nous devons préférer Jésus à tout, il est ressuscité, il est monté au ciel et il est notre avenir. C’est en lui que nous nous retrouverons tous, et que nous nous retrouvons déjà,
par le baptême nous sommes mort au péché, c’est-à-dire à ce qui conduit à la mort pour ressusciter avec lui, et c’est bien pour cela que nous sommes là rassemblés aujourd’hui en son nom autour de lui de sa Parole et de son Eucharistie pour ne former qu’un seul corps. Notre action de ce matin, fait de nous déjà des ressuscité, alors n’ayez pas peur, soyez fidèles à son Evangile et Dieu fera le reste.


La foi, l’espérance et la charité sont données, chaque jour, à ceux et celles qui font le choix de devenir disciples de Jésus, de le suivre sur la route, ces dons de Dieu permettent de franchir les difficultés et les obstacles rencontrés sur le chemin. … "de grandes foules faisaient route avec Jésus"… Allons parmi ces foules, c’est en faisant route avec Lui,
qu’il nous sera donné d’apprendre à devenir son disciple
 !

de diverses sources

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