Aujourd’hui
avec les catéchumènes nous sommes invités à contempler les grâces et merveilles
reçues dans notre vie.
Je
reconnaît que les textes de la liturgie d’aujourd’hui ne sont pas très adaptés,
comme merveilles, on nous parle de la fin des temps avec des catastrophes et
des guerres :
tout le contraire de ce que nous pouvons imaginer de merveilleux
tout le contraire de ce que nous pouvons imaginer de merveilleux
Le prophète
Malachie témoigne dans la première lecture de la tradition juive du style
apocalyptique. Notre culture contemporaine est encore marquée par cette crainte
apocalyptique. Mais il y a une différence radicale entre l’espérance de la fin
des temps née de notre foi et la crainte d’une fin du monde. En effet, le
croyant attend le dévoilement final du sens ultime de l’histoire, ce qui fait
naître en lui une dynamique pour sa vie et non une peur de destruction totale.
Car ce qui
sera destructeur pour les réalités mondaines sera tout au contraire un
achèvement pour ce qui a été bâti sur la foi et l’amour. Comme le dit le
prophète Malachie, le jour du Seigneur sera une fournaise pour l’impiété, mais
pour les fidèles, ce sera un soleil de justice. La fin de ce monde n’est pas
son anéantissement, sa destruction totale, mais une nouvelle création, et l’achèvement
par le Seigneur lui-même de tous nos efforts pour répondre à la parole de Dieu.
C’est
pourquoi Saint-Paul dans la deuxième épître aux Thessaloniciens nous invite à
continuer à travailler dans l’attente de la venue en gloire du Seigneur, même
si nous savons que ce monde est temporaire et que nos efforts seront toujours
limités et imparfaits. Car ce qui sera vide de foi et d’amour sera détruit à la
fin des temps, mais ce qui aura été germe de foi et d’amour sera achevé par la
grâce de Dieu, et en premier lieu nos propres personnes, nos propres vies. Nos
existences et le monde se trouvent donc placer aujourd’hui dans une dynamique
historique : du provisoire construit par nos mains vers l’achèvement
réalisé par le Seigneur lui-même. Et ce sont ces réalisations provisoires, nos
efforts et nos existences dans leur imperfection qui constituent le socle et
les matériaux de la construction définitive.
C’est pourquoi nous ne pouvons abandonner nos efforts ni baisser les bras.
C’est pourquoi nous ne pouvons abandonner nos efforts ni baisser les bras.
Notre
engagement de chaque jour en réponse à la parole de Dieu, ce que nous essayons
de construire par notre vie, tous ces efforts sont nécessaires aujourd’hui,
même s’ils ne dureront pas toujours et que nous avons conscience qu’en
définitive ils seront marqués par l’imperfection, et même un certain échec.
Mais en ce qu’ils expriment notre foi en Dieu, notre amour du prochain et du
Seigneur lui-même, ils sont porteurs d’éternité.
Il en a été ainsi du Temple de Jérusalem comme le rappelle Jésus dans l’Évangile de ce jour, il en sera de même pour nos cathédrales et nos églises. Ces bâtiments de pierre comme ce que nous avons construit dans nos vies, tout sera transformé en demeure spirituelle,
dans les cieux, à partir de l’amour qui les aura habités ici-bas.
Il en a été ainsi du Temple de Jérusalem comme le rappelle Jésus dans l’Évangile de ce jour, il en sera de même pour nos cathédrales et nos églises. Ces bâtiments de pierre comme ce que nous avons construit dans nos vies, tout sera transformé en demeure spirituelle,
dans les cieux, à partir de l’amour qui les aura habités ici-bas.
Nous
comprenons donc que l’histoire humaine n’est pas destinée à la destruction,
à l’anéantissement, et alors nos efforts seraient totalement inutiles, mais que notre histoire est orientée vers la venue en gloire du Seigneur. Et nous devons construire dans nos vies,
ce qui tiendra sous le regard de Dieu, notre demeure éternelle, nous commençons à la construire dès ici-bas avec les pauvres matériaux de notre vie.
à l’anéantissement, et alors nos efforts seraient totalement inutiles, mais que notre histoire est orientée vers la venue en gloire du Seigneur. Et nous devons construire dans nos vies,
ce qui tiendra sous le regard de Dieu, notre demeure éternelle, nous commençons à la construire dès ici-bas avec les pauvres matériaux de notre vie.
Cette
tension entre le provisoire de nos vies actuelles et l’attente de l’achèvement
de la création, nous la célébrons en chaque eucharistie dans les réalités
humbles et pauvres du pain et du vin par lesquelles est actualisé le mystère
pascal. Nous en sommes témoins, non pas en donnant des explications hautement
intellectuelles, mais en nous laissant transformer,
habité par l’Esprit Saint, nourris par la Parole de Dieu et l’eucharistie, pour être des membres vivants et agissants d’un même corps qu’est l’Eglise, corps du Christ. Chacun avec notre charisme, nos particularités, qualités et défauts. Nos défauts, nos péchés, seraient-ils une tare ? Je pense qu’ils sont une chance pour que l’amour miséricordieux de Dieu puisse s’exprimer. Mais enfin, que ces paroles ne vous encouragent pas à vous créer des défauts pour que l’amour de Dieu puisse se manifester. Nous en avons bien assez comme ça ; enfin, je parle pour moi.
habité par l’Esprit Saint, nourris par la Parole de Dieu et l’eucharistie, pour être des membres vivants et agissants d’un même corps qu’est l’Eglise, corps du Christ. Chacun avec notre charisme, nos particularités, qualités et défauts. Nos défauts, nos péchés, seraient-ils une tare ? Je pense qu’ils sont une chance pour que l’amour miséricordieux de Dieu puisse s’exprimer. Mais enfin, que ces paroles ne vous encouragent pas à vous créer des défauts pour que l’amour de Dieu puisse se manifester. Nous en avons bien assez comme ça ; enfin, je parle pour moi.
Ce qui est
important, c’est que nous nous sachions aimés du Seigneur et que nous
acceptions d’êtres embrasés par l’amour de Dieu pour réchauffer ceux qui sont
autour de nous.
de diverses sources
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