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mercredi 4 avril 2018

homélie du jour de paques

Cette fête de Pâques est pour nous un appel à vivre en ressuscités
Nous venons d’entendre au début de la célébration, des textes bibliques très importants dans l’histoire de notre peuple, peuple de Dieu. Nous avons écouté en particulier le passage de la Mer Rouge. Nous nous rappelons que le peuple hébreu était esclave en Egypte.
Dieu a fait appel à Moïse pour le libérer. En traversant les eux de la Mer Rouge,
il a quitté cette terre d’esclavage et il s’est mis en route vers une terre de liberté.
Mais il y avait un autre esclavage dont il fallait sortir : c’est celui du péché, de l’enferment dans des croyances fabriquées par l’esprit humain. La tentation de se tourner vers de faux dieux reste toujours bien présente. Et c’est là que nous entendons le message du prophète Ezéchiel : « Je vous donnerai un cœur nouveau ; je mettrai en vous un esprit nouveau. » Cette promesse s’accomplit en cette nuit de Pâques. Jésus ressuscité est vainqueur de la mort et du mal qui conduit à la mort ; il nous donne son Esprit Saint.
Avec lui, un cœur nouveau nous est donné. Il met en nous l’amour qui est en lui.
Avec lui, nous pouvons vraiment aimer Dieu et tous nos frères.
Dans l’évangile de cette nuit, nous pouvons imaginer la terreur de ces trois femmes qui trouvent un tombeau vide et un ange, tout cela est déstabilisant.
Elles sont effrayées car elles comprennent qu’il s’agit d’un messager de Dieu.
Mais l’ange leur annonce que ce n’est pas le moment d’avoir peur. Quand Dieu nous parle c’est toujours pour nous annoncer une bonne nouvelle ; c’est pour nous dire son amour.
Dans le cas présent, c’est bien d’une bonne nouvelle qu’il s’agit : Jésus que vous cherchez n’est plus dans le tombeau ; il est ressuscité ; il vous précède en Galilée.
C’est là que vous le trouverez.

Jésus ressuscité  ne se laisse pas enfermer dans les lieux de culte ni dans nos communautés de croyants. La bonne nouvelle doit être annoncée à tous, dans le monde entier et le Seigneur compte sur chacun de nous,. Il nous précède dans le cœur des hommes, des femmes et des enfants qu’il met sur notre route. Certains sont croyants, d’autres ne le sont pas.
Si nous voulons le trouver, c’est aussi vers eux que nous devons aller.
Nous sommes envoyés pour être les témoins et les messagers de cette bonne nouvelle.

Le Christ ressuscité n’est plus visible à notre regard ; mais c’est au partage du pain et du vin que les disciples d’Emmaüs vont le reconnaître, savons-nous le reconnaître dans chaque Eucharistie ?
 Vivons cette célébration comme un passage. C’est le passage de la mort à la vie éternelle,
à travers la liturgie baptismale, nous nous rappelons notre propre baptême, souvent nous n’en avons pas eu conscience, mais ce soir nous sommes invités à renouveler les promesses de notre baptême. Cette fête de Pâques est pour nous un appel à vivre en ressuscités. Jésus nous ouvre le chemin. Avec lui, nous pouvons dire aux autres qu’ils peuvent aussi se relever, qu’ils peuvent aussi marcher vers la lumière. Ils sont tous enfants de Dieu. Ils sont tous appelés à vivre auprès de lui pour toujours. Un jour, Jésus a dit qu’il n’est pas venu pour juger le monde mais pour le sauver. C’est de cela que nous avons à témoigner.
 C’est notre mission et notre responsabilité.

Oui, Seigneur, nous te rendons grâce pour cette espérance que tu mets en nous. Accorde-nous de retenir les enseignements de ta Passion et de ta résurrection. En ce temps de Pâque, reste avec nous pour que nous vivions tous comme des ressuscités. Amen
Cette fête de Pâques est pour nous un appel à vivre en ressuscités.
 En ce jour de Pâques, il y a un mot chanté qui revient souvent : c’est le mot « Alléluia ». Quand nous le chantons, c’est pour dire notre joie et notre action de grâce.
Après les événements du Vendredi Saint, nous sommes heureux de nous retrouver pour fêter Jésus ressuscité. Mais en ce jour, nous n’oublions pas ceux qui ne peuvent plus chanter « Alléluia ». Nous pensons à tous ceux et celles qui sont douloureusement éprouvés par un deuil, les guerres, les massacres et les violences de toutes sortes. Et puis, nous n’oublions pas les victimes de la crise, les exclus, les malades, les migrants, tous ceux et celles qui souffrent dans leur corps et leur cœur. Ils sont de plus en plus nombreux dans notre monde.

Mais aujourd’hui, nous entendons une bonne nouvelle. Jésus est ressuscité. Il est vivant.
Il nous rejoint dans notre monde tel qu’il est. Il ne vient pas pour résoudre tous nos problèmes. Il n’est pas un magicien qui aurait des solutions toutes faites.
S’il vient c’est pour mettre

en nous l’amour qui est en lui. C’est aussi pour nous envoyer vers les autres, en particulier vers ceux qui sont douloureusement éprouvés.
Et il attend de nous que nous soyons les témoins de l’espérance qui nous anime.

Nous avons tous en tête que Pâque c’est la résurrection du Christ, son passage de la mort à la vie. Nous l’avons appris au catéchisme et on nous le redit chaque année. Mais le risque est grand de n’en rester qu’à une connaissance intellectuelle. Chacun peut s’interroger :
qu’en est-il dans notre vie ? Est-ce que nous avons vraiment expérimenté cette présence de Jésus ressuscité, celle qui nous fait passer du doute à la foi ? Quand on a fait cette expérience de la rencontre avec Jésus ressuscité, plus rien n’est comme avant.
Ils sont nombreux ceux qui ont pu dire : « Il a changé ma vie. »

Tout au long de ce temps de Pâques, nous entendrons des récits d’apparitions de Jésus ressuscité à ses disciples. Il les rejoint pour raffermir leur foi. Ils en ont été complètement transformés. Le même Christ nous rejoint aujourd’hui pour nous inviter à sortir du doute.
Il est présent dans l’Eucharistie qui nous rassemble. Des baptêmes ont été célébrés cette nuit. D’autres le sont aujourd’hui et tout au long de ce temps pascal. Tout cela nous dit que Jésus veut être avec nous dans tout ce que nous vivons. Il veut être présent dans nos joies et nos peines, dans nos gestes de solidarité, dans notre travail et nos loisirs. Rien de ce que nous vivons ne peut lui être étranger.

Cette fête de Pâques est pour nous un appel à vivre en ressuscités. Jésus nous ouvre le chemin. Avec lui, nous pouvons dire aux autres qu’ils peuvent aussi se relever, qu’ils peuvent aussi marcher vers la lumière. Ils sont tous enfants de Dieu.
Ils sont tous appelés à vivre auprès de lui pour toujours. Un jour, Jésus a dit qu’il n’est pas venu pour juger le monde mais pour le sauver. C’est de cela que nous avons à témoigner. C’est notre mission et notre responsabilité.




La bonne nouvelle de ce jour c’est que Dieu n’est pas du côté du mal, 
de la souffrance et de la mort ; il est du côté de la vie, du côté des vivants.
Si nous sommes atteints par la maladie ou la souffrance, il faut se dire qu’elle ne vient pas de Dieu. Un Dieu amour ne peut être que du côté de la vie. A travers la résurrection de Jésus, les apôtres découvrent que Dieu est plus fort que la mort. Ils se disent alors :
Si Dieu est plus fort que la mort, s’il est capable de ressusciter son Fils,
cela change tout pour nous. Dans notre lutte contre les forces du mal, nous sommes assurés de gagner.

Dans le fait de la résurrection, les disciples trouvent une assurance  formidable pour leur propre vie. Ils sont prêts à affronter toutes les souffrances, les tortures et même la mort plutôt que de renier leur foi. Pour eux, la mort est un passage vers une vie autre qu’ils ont touchée en la personne de Jésus. Tout cela nous renvoie à notre vie de croyants. Etre croyants,
ce n’est pas se faire une petite idée en se disant : « je crois qu’il y a quelque chose la haut. » Ce n’est pas cela, même si nous le pensons.

Etre croyants, c’est croire en Jésus ressuscité ; cela change toute notre existence.
A partir de ce moment-là, nous allons avoir un plus grand réalisme.
Nous ne pourrons jamais nous boucher les yeux devant le mal du monde.
Au contraire, nous nous engagerons à le combattre comme Jésus l’a fait.
D’autre part, nous irons avec cette assurance qu’avec Jésus, nous sommes gagnants.
Ca peut changer aujourd’hui et ça continuera à changer. Le monde nouveau est commencé. Nous sommes déjà ressuscités, nous dira l’apôtre Paul.

Alors oui, nous avons raison de chanter Alléluia. Parce qu’au centre de notre foi, il y a cette assurance que Jésus est ressuscité. Nous chanterons Alléluia parce que notre vie prend un tout autre sens et une toute autre valeur.


De diverses sources

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