La foi est un don de Dieu, puissions-nous
l’accueillir, pour être plus ouverts à nos frères étrangers, mal connus ou
inconnus.
Trop connu … Jésus est revenu chez lui, et les gens
de Nazareth le connaissent bien. Les uns l’ont vu dans les bras de sa mère, comme
tous les bébés.
Ils ont été ses
condisciples lorsqu’il apprit comme eux et avec eux les textes sacrés.
Il devait jouer,
rire et bavarder avec eux. Ils avaient discuté dans l’atelier pour le prix
d’une porte ou d’une poutre. Ses mains avaient tenues la scie ou le rabot.
Son timbre de
voix qu’ils ont entendu en tant de conversations.
Et tout cela devient pierre d’achoppement, raison d’étonnement. « Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée ? Ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? » Cette proximité, cette familiarité vécue avec lui, rendent les gens quelques peut jaloux de ce qui s’exprime en Jésus.
Et tout cela devient pierre d’achoppement, raison d’étonnement. « Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée ? Ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? » Cette proximité, cette familiarité vécue avec lui, rendent les gens quelques peut jaloux de ce qui s’exprime en Jésus.
Jésus s’étonne de leur manque de foi. Il est peiné qu’ils n’acceptent pas l’inattendu venant de lui. Il ne s’agit pas en effet de la foi globale qui est la croyance en Dieu.
Mais Jésus attendait plus de leur part :
qu’ils croient en sa vocation, en ce qu’il est.
Il est bien
naturel de prendre les gens pour ce qu’ils sont et non pas pour ce que l’on
aimerait qu’il soit. Jésus est fils de Dieu et les gens qui le connaissent
depuis longtemps ont bien du mal à croire qu’il se révèle différemment de ce
qu’il apparaissait jusqu’alors.
Jésus est peiné
que ses concitoyens en restent à son état-civil : son métier, sa famille, sa
parenté. « N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de José,
Jude et Simon »? Ils ne peuvent accéder, ne serait-ce que de loin, au mystère
de son identité divine.
Qui est-il donc ? C’est la question qui court tout au long de l’évangile de saint Marc. Quelle est cette identité mystérieuse ? « Pour vous, qui suis-je ? » dit-il aux apôtres.
Pourquoi en restent-ils au seuil de son être, dans un regard distrait qui n’effleure que l’immédiat, sans se risquer d’aller au-delà de l’apparence, par un regard de bonté, de compréhension, de recherche. « Là il ne put faire aucun miracle. »
Qui est-il donc ? C’est la question qui court tout au long de l’évangile de saint Marc. Quelle est cette identité mystérieuse ? « Pour vous, qui suis-je ? » dit-il aux apôtres.
Pourquoi en restent-ils au seuil de son être, dans un regard distrait qui n’effleure que l’immédiat, sans se risquer d’aller au-delà de l’apparence, par un regard de bonté, de compréhension, de recherche. « Là il ne put faire aucun miracle. »
Dieu lui-même
est comme impuissant devant la « non-foi ».
Dieu a besoin d’une réponse de l’homme qui entre en dialogue avec Lui pour mieux comprendre sa Parole.
Dieu a besoin d’une réponse de l’homme qui entre en dialogue avec Lui pour mieux comprendre sa Parole.
Ce qui est
demandé aux contemporains de Jésus, l’est aujourd’hui à nous autre,
même si nous ne sommes pas exactement dans le même contexte.
Nous avons à changer notre regard pour aller au cœur des êtres et des choses.
Pour regarder le monde et les hommes avec les yeux de Dieu et ceux de Jésus-Christ.
même si nous ne sommes pas exactement dans le même contexte.
Nous avons à changer notre regard pour aller au cœur des êtres et des choses.
Pour regarder le monde et les hommes avec les yeux de Dieu et ceux de Jésus-Christ.
Nous avons à discerner
comment le Royaume de Dieu amour émerge lentement,
à travers mille petits gestes répétés de défi, de courage, de tendresse.
à travers mille petits gestes répétés de défi, de courage, de tendresse.
Mille gestes
cachés qui, sans bruit ni « médaille » disent non à la logique de la haine,
de l’indifférence, de l’égoïsme et de l’orgueil.
de l’indifférence, de l’égoïsme et de l’orgueil.
Le monde actuel a besoin de retrouver ce « regard du cœur ». Ne pas enfermer les autres dans une identité qu’on voudrait fixée, et même nous disons parfois, dans telle famille ils ont toujours été comme ça. Regarder chez l’autre la présence de Dieu qui vient le sanctifier, le transformer au-delà de son caractère et de son identité d’origine.
Comment le reconnaître Jésus à l’œuvre dans une société qui semble le rejeter ou l’ignorer, si notre cœur ne s’ajuste pas au sien, dans un accueil de son Esprit Saint.
Seule la foi
aimante, aimable, se laisse toucher par Dieu pour être reflet de son amour. Le
charpentier de Nazareth le savait bien quand il voulait donner pleinement la
richesse et la force du bois qu’il façonnait.
Dans nos campagnes, c’est Lui qui va et vient, plus présent, plus vivant que la beauté de nos valons, il vit dans le pauvre, dans l’abandonné.
Dans nos campagnes, c’est Lui qui va et vient, plus présent, plus vivant que la beauté de nos valons, il vit dans le pauvre, dans l’abandonné.
Plus parlant
dans le regard muet d’un isolé que dans le soleil brûlant de l’été.
La foi ne s’invente pas, elle est un don de Dieu, puissions-nous être accueillant à l’Esprit du Seigneur pour qu’il nous donne la foi et être ainsi témoins de l’amour de Dieu.
La foi ne s’invente pas, elle est un don de Dieu, puissions-nous être accueillant à l’Esprit du Seigneur pour qu’il nous donne la foi et être ainsi témoins de l’amour de Dieu.
De diverses
sources
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