Nous célébrons
aujourd’hui le mystère de l’ascension. En tant que mystère, on le célèbre
chaque année sans jamais finir de le comprendre. C’est même pour cela qu’il
mérite le nom de mystère. L’évangéliste Luc lui-même ne décrit pas ce mystère
avec les mêmes précisions. Dans la première lecture il nous présente des
disciples qui certainement frappés d’étonnement devant l’événement restaient les
yeux fixés au Ciel. Alors que dans l’Evangile, le même Luc, en racontant
l’évènement, met cette fois-ci l’accent sur la joie qui déborde du
cœur des disciples pendant que le maître monte au ciel. Luc se contredit il ?
Certainement pas. En réalité, les mots sont toujours limités quant il faut parler de sa propre personne et plus encore quand il faut parler de l’Homme-Dieu. Le souci de Luc, est de mettre l’accent sur deux attitudes qui caractérisent les disciples face à ce mystère :
l’étonnement et la Joie.
Certainement pas. En réalité, les mots sont toujours limités quant il faut parler de sa propre personne et plus encore quand il faut parler de l’Homme-Dieu. Le souci de Luc, est de mettre l’accent sur deux attitudes qui caractérisent les disciples face à ce mystère :
l’étonnement et la Joie.
En effet, comment ne pas
être dans l’étonnement quand il nous est donné de vivre un évènement aussi
inouï ? Par ailleurs, comment ne pas se laisser envahir par la joie divine
quant au moment où le Christ monte au ciel, trois promesses sont
fait aux disciples et par ricochet à toute
l’humanité ? Le vide qu’aurait pu ressentir les disciples est ici comblé
par l’annonce de trois promesses qui rendent leur joie parfaite à l’image de la
joie divine.
Ces trois promesses nous sont clairement livrées par les différentes lectures de ce jour :
il s’agit de la promesse de l’envoi de l’Esprit,
de la promesse du retour du Christ
et de la promesse d’une ascension de l’homme dans le sanctuaire divin.
Comment ne pas se réjouir face à ces trois promesses qui ensemble apparaissent comme une vérité inédite dans l’histoire des religions ?
Ces trois promesses nous sont clairement livrées par les différentes lectures de ce jour :
il s’agit de la promesse de l’envoi de l’Esprit,
de la promesse du retour du Christ
et de la promesse d’une ascension de l’homme dans le sanctuaire divin.
Comment ne pas se réjouir face à ces trois promesses qui ensemble apparaissent comme une vérité inédite dans l’histoire des religions ?
La promesse de l’envoi
de l’Esprit avait été promise déjà dans l’ancien
testament.
Moïse à son époque, fatigué par les récriminations de son peuple, priait déjà pour que tous les fils d’Israël soit un peuple de prophètes, c’est-à-dire animés de l’Esprit de Dieu.
Le prophète Joël, assume la prière de Moïse et en fait une prophétie : « Je répandrai mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions (Jl 2, 28) ». Dans le mystère de l’ascension de Jésus,
la prophétie de Joël devient une promesse. C’est tout le peuple de Dieu mort et ressuscité avec le Christ qui deviendra un peuple de prophètes, de témoins habités de l’Esprit de Dieu.
Moïse à son époque, fatigué par les récriminations de son peuple, priait déjà pour que tous les fils d’Israël soit un peuple de prophètes, c’est-à-dire animés de l’Esprit de Dieu.
Le prophète Joël, assume la prière de Moïse et en fait une prophétie : « Je répandrai mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions (Jl 2, 28) ». Dans le mystère de l’ascension de Jésus,
la prophétie de Joël devient une promesse. C’est tout le peuple de Dieu mort et ressuscité avec le Christ qui deviendra un peuple de prophètes, de témoins habités de l’Esprit de Dieu.
La deuxième promesse
concerne le retour
du Christ : « Jésus qui a été enlevé au
milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers
le ciel ».
Cette promesse nous révèle une vérité fondamentale de notre foi : l’ascension du Christ n’est pas une évaporation. Christ reviendra. Son départ sonne déjà l’annonce de son retour.
Aussi faut-il noter que le temps qui sépare son ascension de son retour n’est pas un temps de vacances, Jésus n’est pas parti en vacances. De même que sur terre, il a œuvré pour les choses d’en haut, de même à la droite de Dieu, il reste actif sur terre. La promesse de l’Esprit s’inscrit donc dans le cadre d’une continuité de l’œuvre d’amour du Christ.
Cette promesse nous révèle une vérité fondamentale de notre foi : l’ascension du Christ n’est pas une évaporation. Christ reviendra. Son départ sonne déjà l’annonce de son retour.
Aussi faut-il noter que le temps qui sépare son ascension de son retour n’est pas un temps de vacances, Jésus n’est pas parti en vacances. De même que sur terre, il a œuvré pour les choses d’en haut, de même à la droite de Dieu, il reste actif sur terre. La promesse de l’Esprit s’inscrit donc dans le cadre d’une continuité de l’œuvre d’amour du Christ.
L’ascension, comme
l’incarnation, devient à ce titre le lieu de la réconciliation du
ciel et de la terre. Dieu s’est encore penché vers l’homme et
jamais ils ne se sépareront. « Une femme oublie-t-elle son
nourrisson ? N’a-t-elle pas compassion du fils qui est sorti de son
ventre ? Quand elle l’oublierait, moi je ne t’oublierais pas. Car voici,
je t’ai gravée sur mes mains (Is 49, 15-16) ».
La deuxième promesse
contient en elle-même la troisième promesse : celle de l’élévation de
l’homme dans le sanctuaire divin. Ce qui frappe dans ces récits
de l’ascension c’est que les disciples ne voient pas monter un fantôme ou un
esprit, mais c’est Jésus, Jésus dans son humanité qui monte dans le Saint des
saints éternel. La conclusion s’impose : en réconciliant le ciel et la
terre, c’est
l’humanité qui est introduite de façon glorieuse dans l’amour divin.
L’unité de ces trois
promesses de l’ascension, réside dans le fait même que chez Dieu la promesse n’a pas
qu’une dimension eschatologique (qui concerne la fin des temps), elle se
réalise aussi dans l’aujourd’hui de notre monde. Dans l’acte
même de l’ascension, il ne s’agit plus d’avoir les yeux seulement fixés au ciel
ou seulement fixés sur la terre, mais à se rendre compte que par les trois
promesses faites, le Christ comme le dit Saint Augustin, nous invite à
travailler « sur la terre de telle sorte que par la foi, l’espérance et la
charité grâce auxquels nous nous relions déjà à lui, nous soyons déjà en communion avec lui, dans le
ciel ».
Vivre sur la terre comme au ciel c’est donc se rendre compte que l’Esprit agit déjà
dans nos vies ; c’est se rendre compte que la promesse du retour du Christ
se réalise déjà dans les rencontres que nous faisons, dans les sacrements et
dans le pardon que nous témoignons les uns envers les autres. Vivre sur la
terre comme au ciel, c’est finalement se rendre compte que la sainteté est déjà
parmi nous.
Laissons-nous donc
sanctifié par l’Esprit Saint qui nous est envoyé.
De diverses sources
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