Dieu devient le pain de vie éternelle, il ne peut pas mieux faire.
Ce texte fait partie du discours sur le pain de vie. Jésus
vient d'annoncer : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi
n'aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif. » le
peuple élu sait bien qu'il y a deux sortes de nourriture, les matérielles, les
spirituelles. Et l'unique nourriture spirituelle valable, véritablement
vivifiante,
c'est la Parole de Dieu. Et voilà que cet homme-là, Jésus,
prétend être cette nourriture vivifiante. Il a même ajouté « Moi, je suis le
pain qui est descendu du ciel » ;
ce qui est très exactement la définition de la Parole de
Dieu dans l'Ancien Testament .
« L'homme ne vit pas seulement de pain, disait le livre du
Deutéronome, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Dt 8, 4).
C’est pour cela que nous disons : Jésus est Parole de Dieu,
Parole définitive de Dieu,
il n’y en aura pas d’autre car en Jésus Christ Dieu a tout dit, il
a envoyé son Fils Unique,
il ne pouvait pas mieux faire que de devenir homme, de prendre
notre condition humaine. Et dans la foi chrétienne toutes les paroles qui
seront dite seront dites en référence à Jésus Christ.
Mais qu’est-ce que la parole ?
La parole est cette forme supérieure d’échange entre êtres
intelligents, par laquelle une personne s’adresse à une autre personne en vue
d’une communication :
les termes utilisés vont tous dans le sens d’un dialogue en vue
d’une rencontre.
Par la Parole qu’est Jésus Christ, la transcendance devient
proximité.
Il y a un désir de Dieu d’entrer en communication avec nous, et
même plus d’entrer en communion avec nous. Et quand on veut entrer en
communication avec quelqu’un le meilleur moyen c’est de lui parler de ce qu’il
a de plus cher, de plus vital, pour l’homme, c’est son pain et son vin.
Dieu devient le pain de vie éternelle, il ne peut pas mieux faire.
En Jésus Christ Dieu vient se révéler, il vient dire qui il est,
il vient donner sens à la vie, donner sens à l’homme. Jésus Christ est Parole
de Dieu, communication, communion.
Quand nous prononçons une parole, nous devons employer un langage
compréhensif pour nous faire comprendre, ici c’est le français que nous
employons, il faut naturellement faire des efforts pour apprendre une langue,
d’autres comprennent l’anglais ou l’espagnol ou une autre langue encore.
Certains souhaiterais que la langue parlée à l’église soit le latin, mais
faut-il qu’elle soit comprise par la majorité pour qu’elle soit porteuse de
communication et de communion. Le langage dans l’Eglise, fait de paroles n’a
qu’un but, faire passer un message, être communicant en vu d’une communion avec
Dieu et avec les frères.
Le langage humain fait de paroles doit être au service de la
Parole de Dieu qu’est Jésus Christ, c’est ainsi que les Evangiles ont été
traduits en toutes les langues humaines,
ce n’est pas à l’homme à apprendre une langue sacrée ou divine.
ce n’est pas à l’homme à apprendre une langue sacrée ou divine.
C’est Dieu qui descend dans
les moindres réalités humaines les plus reculées.
Les réactions sont vives
quand Jésus dit qu’il est le pain descendu du ciel :
« Cet homme-là n'est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors, comment peut-il dire : Je suis descendu du ciel ? » C'est bien la question qui est au coeur du mystère chrétien : Jésus vrai homme peut-il être vrai Dieu ?
« Cet homme-là n'est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors, comment peut-il dire : Je suis descendu du ciel ? » C'est bien la question qui est au coeur du mystère chrétien : Jésus vrai homme peut-il être vrai Dieu ?
Il est « le pain vivant descendu du ciel », c'est-à-dire la Parole
incarnée,
il est celui qui comble la faim spirituelle de l'homme, il est
celui qui donne la vraie vie.
Le nouveau pas dans la Révélation : Jésus va dire maintenant
comment il nourrit le monde : une parole, on la lit, on essaie de la
comprendre, voire d'y conformer sa vie.
Mais Jésus va plus loin : il parle de chair à manger, de
nourriture, c'est-à-dire d'assimilation profonde : « Le pain que je donnerai,
c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. » Il évoque ici, très
certainement, la Passion et la Croix. Bien, sûr, là encore, nous butons sur le mystère, et ses auditeurs n'y ont pas
manqué, mais on ne peut nier que tout le Nouveau Testament a compris que c'est
dans la Passion et la croix du Christ que le monde a retrouvé la vie. Faut-il
s'étonner de ne pas comprendre ?
Comment la raison raisonnante, notre pesante raison humaine
atteindrait-elle le mystère du Père ? Nous n'avons qu'une
seule chose à faire, nous laisser attirer par Dieu : comme dit la lettre aux
Ephésiens, « Dieu nous a fait connaître le mystère de sa volonté » (Ep 1, 9). Voilà
la merveille : Dieu ne demande qu'à nous faire connaître le mystère de sa volonté ; c'est bien pour cela
qu'il a envoyé son Fils « venu dans le monde pour rendre témoignage à la
vérité. » (Jn 18, 37). Le sacrement est la traduction du mot mystère, qui nous
fais entrer dans la compréhension de ce mystère et particulièrement le
sacrement de l’Eucharistie, nous fais comprendre que Jésus est le pain vivant
descendu du ciel.
Jésus promettra à ses fidèles le don de l'Esprit qui seul peut faire assimiler le pain de vie ; en attendant, il répète seulement cette vérité proprement vitale : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle... Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel :
Jésus promettra à ses fidèles le don de l'Esprit qui seul peut faire assimiler le pain de vie ; en attendant, il répète seulement cette vérité proprement vitale : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle... Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel :
si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. ».
Laissons-nous simplement attirer par le Père et nous laisser instruire par lui,
Laissons-nous simplement attirer par le Père et nous laisser instruire par lui,
écouter sa Parole c’est à dire Jésus et nous laisser guider par
l’Esprit Saint.
De diverses sources
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