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samedi 5 octobre 2019

homélie du dimanche 6 octobre

Augmente en nous la foi !
C’est bien ce que nous souhaiterions, avoir d’avantage de foi. Seulement nous avons beau faire tous les marchés de la région on ne trouve pas d’étals où l’on y distribue la foi, il y a bien des marchands de foie gras, mais pas pour la foi.
Car elle est un don de Dieu et c’est à lui qu’il faut la demander. Comme quand on va au marché on prend un panier ou un cabas pour accueillir nos achats de même il faut prendre quelques dispositions pour accueillir la foi.
La foi est un don de Dieu,
un cadeau de Dieu que l’on ne choisis pas, comme l’on choisit ses légumes, simplement il suffit de nous ouvrir pour recevoir ce don. Pour nous ouvrir, nous devons faire d’abord silence et le silence n’est pas simplement le non bruit,
c’est l’absence de tout ce qui nous passe par la tête, autant matériel que affectif et psychologique. Il est vrai que le monde d’aujourd’hui ne nous aide pas beaucoup avec tous les moyens de communication qui encombre et prennent notre temps,
qui lui, est resté toujours le même : 24 heures par jour. Laissons donc un peu de temps pour Dieu dans notre vie journalière pour le servir, écouter sa Parole et nous mettre à l’ombre de l’Esprit Saint.
Aujourd’hui je veux rendre grâce au Seigneur pour ces trois années passées avec vous et pour la mission que j’ai pu accomplir grâce à votre aide et celle de l’Esprit saint bien sûr.
Jésus n’avait pas de lieu où reposer sa tête, c’est un peu le sort de ceux qui partent en mission, depuis que je suis prêtre, j’ai dû déménager une douzaine de fois et ce n’est jamais par plaisir, car j’ai toujours aimé connaître de nouveaux paroissiens et m’y attacher pour désirer faire partie du village et de la communauté paroissiale et y demeurer pendant longtemps, et puis l’appel de l’évêque à aller rencontrer d’autres personnes, d’autres lieux, vient déranger, bousculer, nous rappeler que l’Eglise catholique est grande, large et universelle, c’est bien ce que veut dire le mot catholique. J’ai reçu la grâce d’être prêtre, non pas pour moi-même, mais pour le Seigneur et pour le service de mes frères humains et il m’envoie par l’intermédiaire de l’évêque, toujours plus loin. Quitter un lieu, ce n’est pas quitter une communauté, comme vicaire général je reste en mission pour tout le diocèse, ne soyez donc pas étonné de me voir une fois où l’autre à Marciac. Je laisse cependant la paroisse à votre nouveau curé, l’abbé Pascal Kitikanlin que nous allons installer dans un instant. Il y a 23 ans je partais en mission au Bénin, je n’y partais pas avec des idées plein la tête, mais en arrivant sur le sol africain je disais à l’archevêque de Cotonou qui m’accueillait : « je viens pour vivre en communion avec vous tout simplement » bien-sûr il ne m’a pas laissé sans rien faire et m’a donné la charge d’accompagner des groupes de jeunes, JOC et les scouts. Maintenant ce sont les prêtres béninois qui viennent vivre cette communion avec nous. L’accueil que vous réservé à votre nouveau curé l’abbé Pascal est le signe de cet objectif de communion.
La communion pour toute l’humanité, n’est-elle pas le plan de Dieu ? Son amour nous invite à faire grandir cette communion et à accueillir toute personne.
Merci donc pour l’accueil que vous avez su me réserver pendant ces trois années et pour l’accueil que vous faites maintenant à l’abbé Pascal Kitikanlin votre nouveau curé, qui est le pasteur de la paroisse sous l’autorité de l’’évêque dont il a été appelé à partager le ministère du Christ, la charge pastorale qui lui a été confiée, afin d’accomplir dans cette communauté les fonction d’enseigner, de sanctifier et de gouverner avec la collaboration éventuelle d’autres prêtres ou de diacres et avec l’aide apportée par les laïcs. C’est pour cela qu’au cours de cette messe l’abbé Pascal va renouveler les promesses qu’il a faites à son ordination. Nous comprenons par-là que quand un prêtre est ordonné, il ne l’est pas simplement pour un diocèse particulier, mais pour toute l’Eglise Catholique, Universelle. L’Eglise est un seul corps, le corps du Christ, sachons être fidèle à notre vocation et disponible à l’Esprit Saint qui nous habite.
Abbé Marc Derrey

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